1.1 - Nom de l’éditeur comportant un nom de personne
1.2 - Nom de l’éditeur comportant un article initial
1.3 - Éditeurs ayant fusionné
1.4 - Éditeurs organisés en départements spécialisés
1.5 - Éditeurs connus sous un sigle
1.6 - Éditeurs avec mention du statut juridique
2 - Emploi des majuscules dans le nom de l’éditeur
Cette fiche est conforme à RDA-FR. |
Voir RDA-FR : Transposition française de RDA ‒ Section 1 - Enregistrement des attributs des manifestations et des items. |
Les règles ci-dessous s’appliquent à compter de janvier 2015. Ces règles s’appliquent aussi au diffuseur, au distributeur, au producteur. |
1. Forme retenue du nom de l’éditeur
La dénomination commerciale de l’éditeur est transcrite sous la forme où elle figure sur la source principale d’information retenue. Voir la fiche Adresse bibliographique - Sources d’information.
Exemples : Actes Sud ; Librairie Vuibert ; LucasArts ; Bb*island ; P.O.L ; JC Lattès
Remarque : P.O.L n’est pas considéré comme un sigle (voir 1.5) ; ce sont les initiales de l'éditeur ; en outre la graphie du « L » (sans point) est celle donnée par l’éditeur.
On n’abrège plus les termes « éditeur » ou « édition » dans la zone de l’adresse.
Exemple : Éditions J’ai lu ; Jérôme Do Bentzinger éditeur ; le Chasseur abstrait éditeur ; Éditions Albin Michel ; Gérard Billaudot éditeur
1.1. Nom de l’éditeur comportant un nom de personne
Lorsque la dénomination commerciale de l’éditeur contient un nom de personne, on transcrit en entier tous les éléments de ce nom. En particulier, on n’abrège plus le prénom quand le nom de personne est celui du fondateur de la maison d’édition.
On transcrit la forme figurant sur la ressource.
Exemples : Éditions de La Martinière ; Viviane Hamy ; Antoine Martin production ; Alphonse Leduc
1.2. Nom de l’éditeur comportant un article initial
L’article initial figurant sur la source principale d’information est maintenu.
Exemples : les Éditions de l’Atelier ; le Sourire qui mord ; les Éditions buissonnières
1.3. Éditeurs ayant fusionné
Dans le cas de fusion entre deux maisons d’édition, si les noms des éditeurs qui ont fusionné apparaissent sur la source d’information privilégiée, on les maintient en les réunissant par un trait d’union.
Exemples : Éditions Fortin-Armiane ; Hermès sciences publications-Lavoisier [les deux mentions apparaissent séparément en bas de la page de titre]
1.4. Éditeurs organisés en départements spécialisés
Dans le cas d’une firme éditrice divisée en départements spécialisés, on conserve le nom du département s’il figure sur la source principale d’information.
Exemples : Hachette littérature ; Grasset jeunesse ; Flammarion médecine-sciences.
1.5. Éditeurs connus sous un sigle
Si le nom de l’éditeur figure sur la source uniquement sous la forme d’un sigle, faire une note pour donner la forme développée du nom, sauf s’il s’agit d’un éditeur connu sous son sigle et s’il n’y a pas de risque d’ambiguïté.
Toutefois, cette note n’est pas nécessaire si la forme développée figure dans un autre élément de la description.
On transcrit les sigles et acronymes, en majuscules ou en minuscules, selon la présentation sur la source principale d’information retenue. On accentue les majuscules si elles se présentent ainsi sur la source principale d’information retenue.
À la BnF, on transcrit les sigles sans points. |
Lorsque le sigle et la forme développée sont présents sur la source principale d’information retenue, on les transcrit tous les deux
Exemples : Association pour la recherche sur l'Occupation et la Résistance en Morvan, ARORM ; AURH, Agence d'urbanisme de la région du Havre et de l'estuaire de la Seine
Les logos et fantaisies graphiques ne sont pas transcrits.
Exemple : Presses universitaires de Rennes et non PUR, Presses universitaires de Rennes (car PUR apparaît uniquement sous forme de marque graphique sur le document).
Catégorie | Transcription | Commentaires |
Société spécialisée dans l’édition connue sous son sigle | CIL ; CRÉDOC ; LGDJ ; SAEP ; SÉFI éditions ; PUF ; WEA ; BMG | Pas de note, même si la forme développée du nom n’apparaît pas sur la source |
Organisme officiel connu sous son sigle | CNRS éditions ; INSEE ; INRA ; CRDP | Pas de note, même si la forme développée du nom n’apparaît pas sur la source |
Société spécialisée dans l’édition mais avec risque d’ambiguïté |
PUL |
La forme développée est donnée en note car le sigle PUL est ambigu (Presses universitaires de Laval ou Presses universitaires de Lyon) |
Collectivité non spécialisée dans l’édition |
SFGP ; SOMS |
La forme développée est donnée en note car elle n'apparaît pas ailleurs (respectivement Société française de génie des procédés et Station ornithologique du Marais de Sacy-le-Grand) |
CCEE ; APAP | La forme développée n’est pas donnée en note ; elle figure en mention de responsabilité (respectivement Conseil de la culture, de l'éducation et de l'environnement et Association pour la promotion des agriculteurs du Parc naturel régional du Vercors) |
1.6. Éditeurs avec mention du statut juridique
On transcrit les mentions du statut juridique de la société éditrice (comme SARL, Inc., GmbH, etc.).
Exemples : React music ltd ; Larivière vidéo SARL
2. Emploi des majuscules dans le nom de l’éditeur
De manière générale, on respecte la règle typographique française de la majuscule.
Prennent une majuscule notamment :
les noms propres, les noms des États, dans toutes les langues ;
les substantifs de nationalité, les noms de peuples ou d’ethnies en français ;
les adjectifs géographiques, ethniques et de langue, les jours et les mois en anglais et en latin ;
les substantifs en allemand ;
etc.
Cette liste n'est pas exhaustive. Pour les autres cas, le Grand dictionnaire encyclopédique Larousse reste une référence, ainsi que le Grevisse (Le Bon usage : grammaire française […]).
Exemples : Warner music France ; Weisser Rausch Musik und Theater ; Via Romana [latin]
On accentue les majuscules dans les langues accentuées.
On met une majuscule au premier mot du nom y compris lorsque la dénomination commerciale de l’éditeur commence par un terme tel que « édition(s) », « presses », etc.
Exemples : Fleuve noir ; Lieu commun ; Champ vallon ; École nationale de la santé publique ; Éditions À coeur joie
À la BnF, on ne met pas de majuscule à l’article initial (défini, indéfini, partitif). |
Exemples : le Grand livre du mois ; les Belles lettres ; le Léopard d’or
En cas de doute sur la valeur de « un », « une », « du » ou « des », on considère qu’il s’agit d’articles et on ne met pas de majuscules.
Exemples : un Poisson dans l’désert ; une Touche d’optimisme
À la BnF, lorsque l’éditeur correspond à un titre de périodique, donc cité entre guillemets d’après les règles typographiques, on garde la majuscule à l’article initial et au 1er mot significatif. |
Exemples : « Le Monde » ; « Le Télégramme » éditeur ; « L’Étudiant »
Lorsque la dénomination commerciale de l’éditeur commence par un terme tel que « édition(s) », « presses », etc., on met aussi une majuscule au premier mot significatif qui suit ces termes :
s’il s’agit d’un nom de collectivité
Exemple : Éditions de la Maison des sciences de l’homme
s’il s’agit d’un substantif
Exemples :
Éditions du Seuil ; Éditions d’Organisation ; Presses de la Cité ; Publications de la Licorne ;
mais Éditions maritimes et d’outre-mer [où « maritimes » n’est pas un substantif]
N.B. : dans tous les autres cas, les termes « éditeur(s) », « édition(s) », etc. ne prennent pas de majuscules.
Exemples : Nouvelles éditions africaines ; Union générale d’éditions ; CCL éditions