Consignes de catalogage

Manuel de catalogage des manuscrits médiévaux

Norme(s) de référence

Type de document

Date de mise à jour

Sommaire

1. Introduction

Ce manuel a pour objectif de fixer les pratiques de description en vigueur au département des Manuscrits de la BnF et leur application dans l’environnement EAD. Il adapte les règles suivies dans les catalogues papiers dans le respect des bonnes pratiques de l’EAD en bibliothèques (y compris les révisions réalisées avant juin 2020).

Une première version de ce manuel avait été publiée en 2014. La présente révision, mise en ligne en 2020, tient compte des choix réalisés depuis pour le catalogage courant. Elle signale également des usages spécifiques à la BnF pour l’encodage d’informations non documentaires (par exemple pour permettre le bon fonctionnement des applications de réservation).

Les exemples, tirés d’instruments de recherche de BnF Archives et Manuscrits, ont pu être adaptés pour les besoins du manuel.

2 - Informations sur l'instrument de recherche

Pour faciliter la compréhension du catalogue en ligne, on s’efforce de conserver une seule notice publique par manuscrit.
À la différence des descriptions de catalogues papier, cette notice est donc amenée à évoluer pour tenir compte de mises à jour mineures ou majeures. Il est important d’informer le lecteur de ces évolutions et de leur contexte.
Les informations sur l’instrument de la recherche se placent en tête du fichier EAD, dans la balise <eadheader>.

2.1 - Identifiant unique et pérenne

Un identifiant unique est attribué à chaque notice dans la balise <eadid>.

Chaque composant de la notice se voit également attribuer un identifiant unique au sein de l’instrument de recherche, encodé dans l’attribut @ID de la balise <c>.

Dans l’environnement PiXML, ces attributions sont automatiques ; elles ne doivent pas être modifiées manuellement par le catalogueur.

2.2 - Informations bibliographiques sur la notice

Pour permettre leur identification dans le catalogue en ligne, les notices de manuscrits médiévaux portent un titre (la cote du manuscrit) et le sous-titre « Notice descriptive ».
On renseigne également l’organisme responsable de la publication (« Bibliothèque nationale de France ») et l’année de publication de la notice.

Exemple :
<filedesc>
    <titlestmt>
        <titleproper>NAL 3256</titleproper>
        <subtitle>Notice descriptive</subtitle>
    </titlestmt>
    <publicationstmt>
        <publisher>Bibliothèque nationale de France</publisher>
        <date calendar="gregorian" era="ce" normal="2016">2016</date>
    </publicationstmt>
</filedesc>

On peut utiliser la mention de notes (<notestmt>) pour donner les références du catalogue papier à partir duquel la notice est rétroconvertie, ou les identifiants des précédentes descriptions du même manuscrit.
Dans le cas de projets de catalogage spécifiques, on peut signaler les références de ceux-ci dans une mention d’édition.

Exemple :
<filedesc>
    <titlestmt>
        <titleproper>Français 295</titleproper>
        <subtitle>Notice descriptive</subtitle>
        <author>Marie-Hélène Tesnière</author>
    </titlestmt>
    <editionstmt>
        <edition>Notice rédigée dans le cadre du programme de recherche consacré à la librairie de Charles V (2008-2018).</edition>
    </editionstmt>
    <publicationstmt>
        <publisher>Bibliothèque nationale de France.</publisher>
        <date calendar="gregorian" era="ce" normal="2019">2019</date>
    </publicationstmt>
    <notestmt>
        <note><p>Cette notice remplace l'instrument de recherche issu de la rétroconversion des catalogues papiers, anciennement accessible sous l'identifiant ark:/12148/cc494036/.</p>
        </note>
    </notestmt>
</filedesc>

2.3 - Profil d’encodage

La balise <profiledesc> doit contenir une mention de conformité à la DTD EAD version 2002, dans la balise <creation>. Le cas échéant, celle-ci contient également le nom du prestataire de rétroconversion. La langue de rédaction de la notice (en principe le français) doit également être signalée à l’aide de la balise <langusage>.
On rappelle les règles de descriptions suivies, en particulier la conformité aux recommandations de ce manuel, en précisant la version utilisée, dans la balise <descrules>.

Exemple :
<profiledesc>
    <creation>Cette notice a été encodée en XML conformément à la DTD EAD (version 2002).</creation>
    <langusage>Notice rédigée en <language langcode="fre">français</language>.</langusage>
    <descrules>Rédigé conformément au manuel de catalogage des manuscrits médiévaux (BnF, version 2020)
    </descrules>
</profiledesc>

2.4 - Révisions de la notice

La balise <revisiondesc> permet de reconstituer l’historique des mises à jour de la notice. On n’y renseigne pas les corrections mineures (orthographe, bibliographie…) mais seulement les évolutions qui, sans justifier la création d’une nouvelle notice, sont suffisamment significatives pour mettre en cause l’identité de la description.

Exemple :
<revisiondesc>
    <change>
        <date normal="2017" calendar="gregorian" era="ce">2017</date>
        <item>Notice entièrement revue par Laura Albiero dans le cadre de « France-Angleterre, 700-1200 : manuscrits médiévaux de la Bibliothèque nationale de France et de la British Library, un programme de la Fondation Polonsky ».</item>
    </change>
</revisiondesc>

3 - Manuscrit unitaire ou composite ?

La plupart des manuscrits médiévaux se présentent sous forme unitaire, reliés, avec un contenu relativement homogène. Dans ce cas, l’ensemble de la description prend place dans une balise <archdesc level="item">.

Pour des manuscrits composites complexes, formés de plusieurs unités codicologiques d’époques différentes et présentant des variations importantes (contenu, écriture, décor, etc.), on décompose la description :

La balise <archdesc level="otherlevel" otherlevel="recueil"> comprend une description de l’ensemble du volume

Chaque unité codicologique fait l’objet d’une description distincte dans une balise <c level="otherlevel" otherlevel="partie_composante"> (dans la balise <dsc>).

Les manuscrits homogènes en plusieurs volumes sont traités de la même manière :

La balise <archdesc level="recordgrp"> comprend une description de l’ensemble du manuscrit

Chaque volume fait l’objet d’une description distincte dans une balise <c level="item">.

Les consignes ci-dessous s’appliquent de la même façon à la description de l’ensemble (<archdesc>) et des composants (<c>). Les informations sont renseignées dans le composant pertinent, ou dans la description d’ensemble si elles concernent tous les composants, de façon à éviter les redites.

4 - La cote et les anciennes cotes

La notice commence par un bloc d’identification et de description, <did>.
Chaque manuscrit dispose d’une cote unique, qui constitue le premier élément d’identification, en première place dans ce bloc. Elle est inscrite dans la balise <unitid> avec un TYPE « cote ».

Exemple :
<unitid type="cote">Latin 2983</unitid>

NB : Lorsque plusieurs cotes distinctes sont en usage (par exemple, cote topographique et numéro de notice du catalogue papier), il convient de déterminer celle qui fait référence.

La cote actuelle est suivie des anciennes cotes identifiées du manuscrit, inscrites dans une balise répétable <unitid type="ancienne cote">. On classe les anciennes cotes de la plus ancienne à la plus récente.
Attention : sont uniquement encodées les anciennes cotes de corpus homogènes et identifiés susceptibles de faire l’objet d’une recherche. Les anciens numéros d’inventaires ou les mentions encore non identifiées portées sur le volume et qui peuvent être interprétées comme d’anciennes cotes sont à reporter dans l’élément <custhodist> (voir § 13 - La provenance).

Exemple :
<did>
    <unitid type="cote">Latin 2983</unitid>
    <unitid type="ancienne cote">Colbert 6133</unitid>
    <unitid type="ancienne cote">Regius 4589(5)</unitid>
[…]
</did><custodhist>
    <p>Au f. 1, ancienne cote « 785 » non identifiée (XVI<emph render="super">e</emph> siècle).</p>
</custodhist>

NB : dans un recueil dont la description nécessite plusieurs composants, la balise <unitid> sert à indiquer les feuillets de chaque partie du manuscrit. On utilise alors le type « division ».

Exemple :
<unitid type="division">F. 1-147</unitid>

5 - L’intitulé

5.1 - Principe général

L’intitulé du manuscrit suit directement la cote dans la notice, au moyen d’une balise <unittitle>.
Il est saisi de préférence dans la langue du contenu.

L’intitulé est généralement composé de deux éléments, éventuellement répétables :

Le nom de l’auteur, dans une balise <persname> liée à une autorité Nom de personne (voir § 5.2 -Le nom de l’auteur) ;

Le titre de l’œuvre copiée, dans une balise <title> liée à une autorité Titre.

Il peut être complété de mentions décrivant la traduction ou le commentaire (en indexant les noms d’intervenants).

Exemple :
<unittitle>
    <persname
        source="BnF"
        authfilenumber="ark:/12148/cb11891532s"
        normal=" Bernard de Clairvaux (saint ; 1090?-1153)"
        role="0070">Bernardus Claraevallensis</persname>,
    <title
        source="BnF"
        authfilenumber="ark:/12148/cb119682566"
        normal="Bernard de Clairvaux (saint ; 1090?-1153). [Sermones in Cantica canticorum]">
Sermones super cantica canticorum</title>.
</unittitle>

Lorsque l'intitulé du manuscrit n'est pas un titre d'œuvre, il est donné directement dans l'élément <unittitle> (sans utiliser la base <title>).

Exemple :
<unittitle>Recueil de lettres royales et princières</unittitle>

5.2 - Le nom de l’auteur

Les noms d’auteur sont saisis en minuscules dans le <unittitle>, dans la langue du contenu, dans des balises <persname>.

Pour les noms des auteurs médiévaux écrivant en ancien français, on saisit le nom de l’auteur tel qu’il apparaît dans le manuscrit, en s’assurant que la notice d’autorité à laquelle il est rattaché comprend la forme utilisée. Si ce n’est pas le cas, on complète la notice si elle existe, ou on la créée.

Pour les noms de saint, deux formes sont possibles, selon la formulation dans le manuscrit :

on écrit « sanctus » en minuscules et en toutes lettres avant le nom s’il se présente comme tel dans le manuscrit (par exemple on écrit « sanctus Bernardus » et non « Sanctus Bernardus », « s. Bernardus » ou « S. Bernardus ») ;

on peut également choisir une formulation du type « Bernardus Claraevallensis », en s’assurant toujours qu’elle figure bien dans la notice d’autorité Nom de personne, au besoin en complétant ladite notice.

En cas d’attributions complexes, voir §14 - Le contenu.

5.3 - Le titre : cas particuliers

5.3.1 - Manuscrit anonyme

Pour un manuscrit anonyme, on indique le titre seul.
Pour les manuscrits liturgiques, se référer à la typologie classique, à indiquer dans la langue de l’ouvrage (ex : « Horae ad usum Rothomagensem » ; « Breviarium, pars hiemalis »).

5.3.2 - Titre différent de la forme de notoriété

Le titre de notoriété est celui que l’on rencontre le plus fréquemment chez les éditeurs ou dans les répertoires.

Si le manuscrit comporte un titre différent du titre sous sa forme de notoriété :

le titre de notoriété est indiqué dans le <unittitle>  (au sein de la balise <title> lorsqu'il s'agit d'un titre d'œuvre) ;

le titre mentionné dans le manuscrit est spécifié dans le <scopecontent>.

On cite, entre guillemets, la rubrique dans laquelle se trouve ce titre.

5.3.3 - Titre long

Si le titre figurant sur le document est trop long (ce cas se rencontre souvent dans les manuscrits français), on privilégie le titre de notoriété ou un titre forgé afin d’alléger la notice et son indexation. Le titre inscrit dans le manuscrit est porté en <scopecontent>.

Exemple :
<did>
[…]
<unittitle>
    <persname
        source="BnF"
        authfilenumber="ark:/12148/cb11919436b"
        normal=" Pétrarque (1304-1374)"
        role="0070">Pétrarque</persname>,
    <title
        source="BnF"
        authfilenumber="ark:/12148/cb119536488"
        normal="Pétrarque (1304-1374). Trionfi">Les Triomphes</title>,
    traduits par <persname
        source="BnF"
        authfilenumber="ark:/12148/cb137586968"
        normal="Bourgouyn, Simon"
        role="0680">Symon Bourgouyn</persname>.
</unittitle>
[…]
</did>
[…]
<scopecontent>         
         <p>« Les six Triumphes messire François PETRARQUE, translatez de tuscan en rime et langaige gallicque par Symon BOURGOUYN, avecques plusieurs sommaires adjoustez, declarans le sens historique et sens moral desdits Triumphes, et sus chacun Triumphe ung rondeau de differant stille ; lesdits sommaires et rondeaux composez par le predit Bourgouyn ».</p>      
</scopecontent>

5.3.4 - Manuscrit contenant plusieurs œuvres

Si le manuscrit contient plusieurs œuvres, on les recense dans un seul <unittitle>.
Toutefois, au-delà de cinq œuvres différentes, on propose un titre forgé dans le <unittitle> et on détaille l’ensemble des œuvres dans le <scopecontent>, en utilisant les balises <title> et <persname>.

Exemple :
<did>
[…]
<unittitle>Miscellanea astronomica</unittitle>
[…]
</did>
[…]
<scopecontent>
    <p><emph render="bold">F. 1r-32v.</emph>
        [<persname
            source="BnF"
            authfilenumber="ark:/12148/cb124917005"
            normal="Campanus de Novare (12..-1296)"
            role="0070"> Campanus Novariensis</persname>,
        <title normal="Campanus de Novare. Theorica planetarum">Theorica planetarum</title>], avec figures :
        « Primus phylosophie magister… - … de Mercurio supra diximusque. Explicit. »
        (cf. <bibref>F. S. Benjamin, G. J. Toomer, <emph render="italic">Campanus of Novara and medieval planetary theory</emph>, 1971, 83</bibref>).</p>
    <p><emph render="bold"> F. 35r-40v.</emph>
        <persname
            source="BnF"
            authfilenumber="ark:/12148/cb165406517"
            normal="Jacob ben Machir (1238?-1304?)"
            role="0070" >Profatius Judaeus</persname>,
        <title normal="Jacob ben Machir. De armillis>De armillis</title> :
        « De Sole. Solis instrumentum sic faciemus... - ... tantum filum equantis per successionem signorum. Et sic completum est opus nostrum ad preces venerabilis magistri B. de Gordonio doctoris excellentissime in arte medicine in Montepessulano. Explicit de armillis Profacy. »
        (cf. <bibref>L. Thorndike, « Date of Peter of St Omer's revision of the New Quadrant of Profatius Judaeus », <emph render="italic">Isis</emph>, 51/2 (1960), p. 204-206, p. 206 n. 12</bibref> ; <bibref>E. Poulle, <emph render="italic">Équatoires et horlogerie planétaire,</emph> 1980, 66</bibref>).
[…]
</scopecontent>

5.4 - Cas particulier : manuscrits en alphabet non-latin

Chaque composant doit contenir une seule balise <unittitle>. L’attribut @TYPE n’est pas utilisé. En particulier lorsque l'intitulé du manuscrit est un titre d'œuvre indexé au moyen d'un élément <title> lié à la notice d'autorité, il est inutile de saisir les différentes formes du titre puisque celles-ci figurent déjà dans la notice d’autorité.

Par exception, dans le cas d'intitulés n’étant pas des titres d’œuvre et rédigés dans un alphabet non latin, on pourra insérer plusieurs balises <unittitle> contenant respectivement l’intitulé en français (en premier), la translittération en alphabet latin et l’intitulé dans l’alphabet d’origine. Si la description le justifie, on peut également donner une translittération dans un autre alphabet non latin, par exemple lorsque celle-ci figure sur l’ouvrage.
Dans ce cas, on renseigne dans un attribut @TYPE les valeurs suivantes : « traduction » ; « translittération » ; « non-latin originel » ; « non-latin alternatif ».

Exemple :
<did>
    <unitid type="cote">Esampages Pelliot 7, 59.1</unitid>
    <unittitle>Inscription du trépied de Mao-Kong</unittitle>
    <unittitle type="non-latin originel">毛 孔 諪 銘</unittitle>
    <unittitle type="translittération">Mao kong ting ming</unittitle>
 […]
</did>

6 - La date

La date est obligatoirement saisie dans une balise <unitdate>, dont il faut impérativement compléter l’attribut @NORMAL au format ISO 8601 (non élargi), en la convertissant si nécessaire dans le calendrier grégorien proleptique :

AAAA pour une année (à quatre chiffres)

AAAAMMJJ pour une date précise

AAAA/AAAA pour une fourchette de dates

On n’utilise jamais de traits d’union. Les années s’inscrivent toujours avec quatre chiffres ; avant l’ère chrétienne, on les précède du signe « - ».
On prendra garde que le premier siècle de l’ère chrétienne commence en l’an 1 (aussi le XIIe siècle correspond-il par exemple à la fourchette « 1101/1200 » ‒ et non « 1100/1199 ») et que le premier siècle avant l’ère chrétienne se termine en l’an 0 (soit « -0099/0000 »).

Les attributs @CALENDAR et @ERA, également obligatoires, servent à décrire le calendrier utilisé pour la transcription de la date (texte libre à l’intérieur de la balise).
Dans le cas d’une date reconstituée, on utilise les valeurs calendar="gregorian" (pour calendrier grégorien) et era="ce" (ère commune) ou era="bc" (avant l’ère commune).
En revanche, si l’on transcrit une date présente dans le document, ou qu’on l’exprime dans un calendrier non grégorien, on peut adapter la valeur de ces attributs. Pour les manuscrits médiévaux, les principales valeurs possibles sont les suivantes :

calendar="julian" ; era="ce" (ère commune) ou era="bc" (avant l’ère commune)

calendar="hebrew" ; era="am" (Anno Mundi, 07/10/-3761)

calendar="islamic" ; era="hijri" (année de l’Hégire, 16/07/0622) ou era="bh" (avant l’Hégire)

calendar="coptic" ; era="martyrs" (ère des Martyrs, 29/08/0284)

calendar="ethiopic" ; era="martyrs" (ère des Martyrs, 29/08/0284) ou era="incarnation" (ère de l’Incarnation, 29/08/0008)

Exemple :
<unitdate normal="130011"
    calendar="hebrew" era="am">
 Marḥešvan 5061 [novembre 1300 ce]
</unitdate>

On restitue la date de fabrication du manuscrit la plus précise possible :

On indique toujours le siècle (en chiffres romains).
<unitdate normal="1101/1200"
    calendar="gregorian" era="ce">
    XII<emph render="super">e</emph> siècle
</unitdate>

Si l’on peut préciser davantage, on emploie les expressions « début », « milieu », « fin », en adaptant l’attribut @NORMAL selon le degré de précision dont on dispose
<unitdate normal="0846/0855"
    calendar="gregorian" era="ce">
    IX<emph render="super">e</emph> siècle (milieu)
</unitdate>

Si le manuscrit est daté, on fait suivre l’indication du siècle d’une parenthèse précisant la date. Dans le cas d’une date précise transcrite, on indique, si nécessaire, le style en usage (« ancien style » ; « nouveau style »).
<unitdate normal="14550225"
    calendar="julian" era="ce">
    XV<emph render="super">e</emph> siècle (25 février 1455 nouveau style)
</unitdate>

S’il est difficile de préciser qu’un manuscrit est de la fin d’un siècle plutôt que du début du siècle suivant, on mentionne les deux siècles (ex. : XIVe-XVe siècles), en restreignant si possible la fourchette de dates de l’attribut @NORMAL
<unitdate normal="0951/1150"
    calendar="gregorian" era="ce">
    X<emph render="super">e</emph> – XI<emph render="super">e</emph>siècles
</unitdate>

Si le manuscrit se présente sous forme de recueil composite s’étendant sur plusieurs siècles, on ne mentionne pas de date dans le chapeau de la notice, mais on indique la date de chaque partie du recueil, dans le composant (<c>) dédié, à l’aide d’une nouvelle balise <unitdate>.

De manière générale, toute précision argumentée concernant la date sera reportée dans le <scopecontent> : relevé du colophon, références aux travaux d’historiens ayant proposé une datation, divergences entre spécialistes, etc.

NB : il existe également une balise <date> qui peut être encodée au fil du texte, dans la description du manuscrit ou son historique. On veillera cependant à n’en pas multiplier l’usage mais à se limiter aux types retenus par les bonnes pratiques : « absence » (constatée ou décidée), « création de l'œuvre » copiée, « décoration », « entrée » (dans l'institution de conservation), « estampille », « événement » (n'étant pas le sujet principal), « illustration », « marginalia », « original » (d'une copie dont on fait la description), « ouverture des droits », « reliure », « reproduction » (d'un original dont on fait la description), « sceau », « sujet » (du manuscrit), « traduction de l'œuvre » (copiée).

7 - La description physique

7.1 - Principe général

La description physique du manuscrit est contenue dans l’élément <physdesc>.
Elle commence si possible par l’indication du lieu de copie, de fabrication ou de provenance dans un élément <geogname>.
Les informations y sont ensuite structurées à l’intérieur des balises <physfacet>, dont chacune comprend un type d’information précisé à l'aide de l'attribut @TYPE : « écriture », « codicologie », « reliure », etc. La plupart de ces informations peuvent être datées à l'aide de l'élément <date> dans lequel on utilisera la valeur de @TYPE correspondante.
Sont présentes également dans cette partie l’importance matérielle et les dimensions, signalées respectivement dans les éléments <extent> et <dimensions>.

NB : l’élément <physdesc> permet de saisir du texte libre. Toutefois, on ne fait figurer aucun contenu signifiant en dehors des balises <physfacet>, <extent>, <dimensions>, <geogname>, ce pour de meilleures qualification et répartition de l’information autant que pour des raisons d’interopérabilité avec le Catalogue collectif de France, dont l’interface présente de manière distincte les informations de chaque balise.

Il est conseillé d’organiser la description physique par blocs, en utilisant des retours à la ligne <lb/> (simple ou double) pour aérer la mise en page, ainsi que des ponctuations « point-espace » entre deux éléments (à l’extérieur des balises). On suivra si possible le canevas suivant :

<physdesc>
    <geogname role="xxxx"/>.
    <lb/>
    <physfacet type="écriture"/>. <physfacet type="notation musicale"/>.
    <lb/>
    <physfacet type="décoration"/>.
    <lb/>
    <physfacet type="illustration"/>.
    <lb/>
    <physfacet type="sceau"/>. <physfacet type="marginalia"/>.
    <lb/>
    <lb/>
    <physfacet type="codicologie"/>
    <lb/>
    <lb/>
    <physfacet type="support"/>. <extent/>, <dimensions/>. <physfacet type="réglure"/>.
    <lb/>
    <lb/>
    <physfacet type="reliure"/>. <physfacet type="conditionnement"/>.
    <lb/>
    <physfacet type="estampille"/>.
</physdesc>

7.2 - Les différents éléments de description physique

7.2.1 - <geogname role="lieu de…">

La mention de l’origine du manuscrit est indiquée en tête du <physdesc> dans une balise <geogname>, en établissant si possible un lien vers la notice d’autorité nom géographique RAMEAU lorsqu’elle existe.
En l’absence de notice d’autorité, on renseigne en attribut @NORMAL une forme d’autorité conforme à la norme AFNOR Z44-081.

Exemple 1 (avec une autorité géographique RAMEAU) :
<geogname source="BnF"
        authfilenumber="ark:/12148/cb11931412t"
        normal="Flandre"
        role="5020">Flandres</geogname>
    (<geogname
        source="BnF"
        authfilenumber="ark:/12148/cb11949874m"
        normal="Bruges (Belgique)"
        role="5020">Bruges</geogname>)

Exemple 2 (sans autorité géographique) :
<geogname
    normal="Hastings (GB ; région)"
    role="5050">
Angleterre (région de Hastings)</geogname>

7.2.2 - <physfacet type="écriture">

L’écriture doit, autant que possible, être caractérisée (ex. : écriture italienne, anglo-normande, humanistique, cursive).

On précise :

si le manuscrit est autographe ou s’il s’agit d’une copie exécutée par une personne identifiable ;

si le manuscrit a été écrit par un seul ou plusieurs scribes (mains).

On cite ici le colophon qui renseigne sur la rédaction et les recherches qui ont permis d’identifier le copiste (dont le nom est indiqué dans un <persname role="0270">).

Exemple :
<physfacet type="écriture">Écriture caroline tardive d’au moins trois mains principales : A (f. 1r-72v), B (f. 73r-184v) et C (f. 185r-266v).</physfacet>

7.2.3 - <physfacet type ="notation musicale">

Les types de notation musicale présents dans le manuscrit peuvent être précisés dans ce champ de description.

Exemple :
<physfacet type="notation musicale">punctum rond ; virga courte un peu courbée, sommet simple ; pes ouvert, premier élément horizontal, cambré, ergot, sommet simple ; clivis sommet pointu, lâcher de plume ; torculus, premier élément en boucle ou horizontal cambré, sommet pointu, lâcher de plume ; porrectus en N serré, sommet arrondi ; scandicus vertical : punctum ronds, virga courte, sommet simple ; climacus : virga verticale un peu courbée, sommet simple, dernier punctum en virgule ; epiphonus fermé, deuxième élément incurvé en d.</physfacet>

7.2.4 - <physfacet type ="décoration">

La décoration est entendue comme l’ensemble de l’ornementation non figurative, ainsi que les représentations figurées sans rapport direct avec le texte du manuscrit.

Chaque fois que possible, on caractérise la décoration du point de vue stylistique :

soit par pays ou région géographique (ex. : décoration de style anglais, espagnol, français, italien, germanique) ;

soit par tout autre terme consacré définissant le style de la décoration et impliquant une notion d’école ou d’atelier déterminé dans le temps et dans l’espace (ex. : décoration de style franco-saxon, mozarabe, ottonien). On peut éventuellement préciser l’école (ex. : décoration carolingienne de l’École de Tours, de style rémois) ;

soit par les différents types de décoration élaborée (ex. : décoration filigranée ‒ et à un niveau encore inférieur, la décoration rubriquée ‒ tracée uniquement avec des encres de couleur). Préciser éventuellement : décoration filigranée de style parisien, méridional, français, espagnol, anglais, etc.

On définit ensuite la nature de la décoration, en distinguant les catégories qui composent habituellement le décor d’un manuscrit.

7.2.4.1 - Les lettrines

Indiquer en premier lieu la nature des lettrines (ex. : initiales historiées, ornées, peintes ou dessinées). Détailler les éléments décoratifs utilisés pour le dessin des lettres (ex. : à motifs végétaux ou zoomorphes, à bianchi girari pour les manuscrits humanistiques italiens, etc.) lorsque cela a permis l'identification d'un enlumineur ou le rattachement à une école.

Indiquer leur situation et leur fréquence, et, le cas échéant, les sujets qu’elles contiennent.

7.2.4.2 - Les encadrements et les bordures

Rappels liminaires : un encadrement est un élément décoratif entourant le texte sur quatre côtés ; une bordure est un élément décoratif marginal, s’étendant sur un, deux ou trois côtés.

Caractériser éventuellement les motifs employés (ex. : encadrement [ou bordure] à feuilles de lierre ou feuilles de vigne, à bianchi girari, à rinceaux or-azur, à fleurs et à fruits, à figures [ou scènes] marginales sans rapport avec le texte [grotesques, scènes de chasses, etc.]).

Compléter par la décoration secondaire (ex. : lettrines de couleur [ou légèrement filigranées], bouts de ligne, pieds de mouche, titres, titre courant).

Exemple :
<physfacet type="décoration">Initiales décorées dans le style normand au début de chaque livre :
    f. 1ra <emph render="italic">Gloriosissimam</emph> (12 lignes), à rinceaux et feuillage partiellement colorés en rouge sur fond rouge, vert et bleu ;
    f. 41vb <emph render="italic">Quoniam</emph> (5 lignes) à rinceaux et queue à forme de petit dragon ;
    f. 53rb <emph render="italic">Quinque</emph> (6 lignes), à rinceaux et queue à forme d’oiseaux blanc et vert ;
    f. 60va <emph render="italic">Diligentius</emph> (6 lignes), à forme de dragon avec rinceaux se terminant par une tête humaine.
    <lb/>
    Quelques initiales de couleur verte, bleue et rouge à rinceaux. Incipits et explicits en lettres capitales à l’encre rouge, bleue et verte. Le dernier mot de chaque colonne, s’il termine sous la dernière ligne, est accompagné par un signe de paragraphe à forme de main, de personne, d’animal ou de rinceau, à l’encre brune ou rouge. Pieds-de-mouche rouges. Rubriques à l’encre rouge.
</physfacet>

7.2.5 - <physfacet type ="illustration">

L’illustration est entendue, au sens du Vocabulaire codicologique de Denis Muzerelle, comme l’ensemble des « représentations d’objets, de personnages, de scènes… en rapport avec le texte », qu’elles figurent dans le texte ou en marge.

Préciser la nature de ces illustrations (ex. : peintures ou peintures en grisaille, dessins [rehaussés de couleurs, de grisaille, non rehaussés, à l’encre, à la mine de plomb], schémas, diagrammes, etc.).

Indiquer leur forme ou mise en page (ex. : à pleine page, à mi-page, de la largeur de la surface décrite, de la largeur d’une colonne d’écriture, en médaillon, marginale), et éventuellement leur situation et leur fréquence (ex. : en frontispice, en tête de chaque division du texte).

Le cas échéant, décrire les sujets des principales illustrations

Indiquer, dès que possible, le nom de l’artiste ou de l’atelier auquel ces illustrations peuvent être attribuées avec certitude (ex. : « de la main de Jean Fouquet », « du maître du maréchal de Boucicaut », « du maître de Rohan », ou « de l’atelier de… ») ; le relier à la notice d’autorité Nom de personne.

Noter la présence éventuelle d’indications écrites à l’usage de l’enlumineur ou d’esquisses marginales.

Exemple :
<physfacet type="illustration">
    55 miniatures (environ 70-90 × 108 mm) :
    <emph render="bold">P. 1</emph> L’auteur présente le livre à son dédicataire, Charles I<emph render="super">er</emph>, comte de Nevers et de Rethel.
    <emph render="bold"P. 5</emph> Fête donnée par le roi Louis VI le Gros au Pont-de-l'Arche pour Pentecôte.
    <emph render="bold">P. 12</emph> Devant le roi, Gérard de Nevers relève le défi lancé par Liziart, comte de Forest, qui prétend pouvoir séduire son amie, la fidèle Euriant.
    […]
    <emph render="bold">P. 345</emph> Gondrée est brûlée sur le bûcher.
    <lb/>
    Ces miniatures sont l'œuvre de
        <persname source="BnF"
            authfilenumber="ark:/12148/cb15473778k"
            normal="Liédet, Loyset (1420?-148.)"
            role="0710">Loyset Liédet</persname> (mort après 1483), enlumineur ayant travaillé à Bruges au service de la cour de Bourgogne. Bien que le texte ait été copié pour Philippe III le Bon, l'inventaire de sa librairie, dressé entre 1467 et 1469, atteste que les miniatures ne furent réalisées qu'après sa mort, sous le règne de Charles le Téméraire (cf. <bibref>Anne DUBOIS, dans <emph render="italic">Miniatures flamandes, 1404-1482</emph>, 2011, p. 267</bibref>).
    <lb/>
    Au bas de la p. 348, on peut lire le fragment d'un décompte des enluminures destiné à établir la rémunération du peintre (« Item en ce livre cy sont III<emph render="super">c</emph> lettres champies ... »). Pascal Schandel, qui le premier a identifié cette note, en a recensé de semblables dans plusieurs manuscrits illustrés par Loyset Liédet (Paris, BnF, Manuscrits, Français 6463, Français 9200, Français 22547 ; cf. <bibref>Pascal SCHANDEL dans <emph render="italic">Miniatures flamandes, 1404-1482</emph>, 2011, p. 305</bibref>).
</physfacet>

7.2.6 - <physfacet type ="marginalia">

Présenter les éventuelles annotations du copiste, mais également, s’il y a lieu, les diverses mains postérieures, classées, si possible, par date d’intervention (ex. : mentions diverses, corrections, notes marginales, mentions relatives au texte, essais de plume). On signale également les manicules dans cette balise.

Exemple :
<physdesc>
[…]
    <physfacet type="décoration">Initiales colorées. Bouts de ligne et titres courants filigranés.</physfacet>
    <lb/>
    <physfacet type="illustration">Schémas  astronomiques à l'encre bleue, dans le texte et en marge.</physfacet>
    <lb/>
    <physfacet type="marginalia">Manicules et notes marginales contemporaines de la rédaction.</physfacet>
[…]
</physdesc>

7.2.7 - <physfacet type ="sceau">

On signale la présence de sceaux dans l’ouvrage. Lorsque ceux-ci sont remarquables, on peut en donner une description plus détaillée et/ou les identifier.

Exemple :
<physfacet type="sceau"> Scellé d'un sceau de cire verte sur double queue.</physfacet>

7.2.8 - <physfacet type ="codicologie">

La codicologie concerne essentiellement le nombre et la composition des cahiers (avec les numéros des feuillets).

La collation est spécifiée en toutes lettres (ex. : « 24 cahiers : 8 cahiers de 12 feuillets (f. 1-96) ; 6 cahiers de 8 feuillets (f. 97-144) ; 10 cahiers de 8 feuillets (f. 145-224) »).

Préciser également, s’il y a lieu : la signature des cahiers, les réclames, les indications de pièces, la présence de foliotations anciennes, de feuillets blancs, les inversions de feuillets ou de cahiers, ou tout autre information jugée utile à la description codicologique complète du manuscrit.

Exemple :
<physfacet type="codicologie">21 cahiers : 1 feuillet isolé (f. 2) ; 1 cahier de 10 feuillets (f. 3-13), 1 cahier de 11 feuillets (14-24, on trouve un onglet à la place du   f. 25) ; 4 cahiers de 12 feuillets (26-73) ; f. 74 isolé ;   3 cahiers de 12 feuillets (75-110) ; f. 111 isolé ; 1 cahier de 12 feuillets (112-123) ; 1 cahier de 4 feuillets (124-127) ; 4 cahiers de 12 feuillets (128-175) ; 1 cahier de 8 feuillets (176-183) ; 1 cahier de 10 feuillets (184-193) ; 1 cahier de 8 feuillets (194-201) ; 1 cahier de 6 feuillets (202-207), f. 208 isolé ; 1 cahier de 8 feuillets (209-216) ; 1 cahier de 7 feuillets (217-223) [la contregarde foliotée anciennement 224 devait faire partie initialement de ce dernier cahier  de 8 feuillets].
        <lb/>
        Réclames de la main des copistes : f. 13v,   37v, 73v, 98v, 110v, 123v, 139v, 151v, 175v, 193v 216v.
        <lb/>
        Signatures des premiers feuillets en lettre minuscule (f. 3-9, 17-18, 112-117, 184-186, 202-204), en chiffre arabe (f. 195 et 196).
        <lb/>
        Marges découpées aux f. 112, 121, 192, 194, 201.
</physfacet>

7.2.9 - <physfacet type ="support">

Les principaux supports d’écriture sont papier et/ou parchemin.

Lorsqu’il s’agit de papier, relever les filigranes, les décrire et, si possible, les rapprocher des filigranes relevés par Briquet, ou par d’autres dictionnaires de filigranes.

Exemple :
<physfacet type="support">Papier (filigrane : aigle couronné supportant l’écu de Bâle, avec les initiales HN de Nicolas Heusler, modèle proche du n°
        <extref href="http://www.ksbm.oeaw.ac.at/_scripts/php/BR.php?refnr=1364">1364</extref>
        du répertoire de Briquet, attesté entre 1578 et 1586, notamment à Bâle, en 1585 ; cf. par ex. f. 13, 130, 209).
</physfacet>

7.2.10 - <extent>

En distinguant les feuillets préliminaires, indiquer l’importance matérielle, en évitant les abréviations.

Exemple :
<extent>II + 115 feuillets précédés et suivis de quatre gardes en papier.</extent>

Les feuillets de garde, indiqués en chiffres romains, renvoient aux feuillets foliotés différemment ‒ ou non foliotés mais utilisés originellement ou a posteriori ‒ et nécessitant une description.

7.2.11 - <dimensions>

Les dimensions sont indiquées en millimètres, arrondies à 5 ou 10, sous la forme hauteur × largeur (ou hauteur × largeur × profondeur si nécessaire) .
On précise si possible les justifications (just.) entre parenthèses.

Exemple :
<dimensions>520 × 340 mm (just. 400/420 × 260 mm)</dimensions>

On prendra soin d’utiliser le signe multiplicatif × (Unicode 00D7 ; Alt+0215 sous Windows) et non la lettre x.

7.2.12 - <physfacet type ="réglure">

On renseigne en priorité la technique utilisée pour la réglure : pointe sèche, mine de plomb, encre, etc. Cette description peut être complétée par la formule analytique détaillée selon Denis Muzerelle ou Julien Leroy.

On relève également, s’il y a lieu, le nombre des colonnes.
Si un texte est à longues lignes et un autre à colonnes, on mentionne ces deux dispositions.
On ne donne le nombre des lignes à la page que lorsqu’il s’agit d’écriture onciale.

Exemple :
<physfacet type="réglure">Réglure à  la pointe sèche sur le côté poil (Muzerelle 2-2-3/0/1-1/JJ) ; 41 lignes à deux colonnes, première ligne « above the top line ».</physfacet>

7.2.13 - <physfacet type ="reliure">

Lorsque le relieur est identifié, on donne son nom dans une balise <persname role="4140"> liée à la notice d’autorité du catalogue général.

On s’efforce également de décrire brièvement :

la technique (ex. : reliure souple, demi-reliure, cartonnage).
On emploie les expressions : plat supérieur (et non « premier plat »), plat inférieur, contreplat.

la provenance (ex. : reliure italienne, germanique).
Toutefois, on ne précise pas lorsqu’il s’agit d’une reliure française.

l’époque : on indique toujours la date de la reliure (ex. : reliure XVIe siècle).
En revanche, on n’utilise une balise <date type="reliure"> que si la reliure est datée avec précision.Pour les reliures dépourvues de décoration, on mentionne seulement « reliure ancienne ».
On indique si la reliure est restaurée.
On n’emploie pas l’expression « dos moderne » mais « dos refait » (ex. : reliure XVIe siècle veau brun, dos refait).
S’il s’agit d’une reliure moderne, on indique seulement « reliure » ou « demi-reliure » (ex. : reliure veau brun). Toutefois, s’il s’agit d’un pastiche, afin d’éviter l’équivoque, on indique « reliure refaite » (ex. : reliure refaite au chiffre de Charles X).

la matière et la couleur (ex. : maroquin rouge, veau brun, velours violet).
On évite l’expression « peau de porc » au profit de « peau de truie ».
On n’emploie jamais l’expression « peau chamoisée » pour des reliures postérieures au XIVe siècle. Pour les basanes autrefois ornées de filets et grattées par exemple, on utilise « basane naturelle ».

le style et le procédé de décoration : on n’emploie que des expressions couramment admises : « au trèfle », « à la fanfare », « semé de », « aux armes de », « décoré aux petits fers », « décoré à l’aide de fers azurés », « décoré à la roulette », « décoré de plaque , « décor de polychromie », « écoinçons », « médaillons », « aux armes de », « au nom de », etc.
Pour les reliures décorées à froid, on utilise les termes « estampée aux petits fers », « estampée à la plaque », « ornée de filets à froid », etc.
Pour les motifs, qui peuvent paraître poussés à froid, on précise s’ils ont été poussés en noir ou en argent.
Pour les reliures dorées décorées aux armes, on indique seulement « reliure aux armes de », « reliure aux armes et chiffre de », etc.
On ne décrit le dos des reliures que s’il comporte des armes, emblèmes, monogrammes, etc., qui établissent des provenances autres que celles indiquées sur les plats.

les ais : on indique si la reliure comporte des ais de bois.

les travaux d’ornements : on indique les travaux d’ornements de métal, de boulons, de fermoirs, de lanières, les anciennes étiquettes (si elles portent un titre ou une cote, on le relève entre parenthèses : « ancienne étiquette de titre “ … ” » ; si le titre ou la cote sont frappés, on indique « ancien titre “ … ” », « ancienne cote “ … ” »).

les tranches : on indique si les tranches sont dorées, ciselées, peintes, marbrées ou jaspées.
S’il y a lieu, on mentionne, entre parenthèses, les armoiries ou monogrammes ciselés ou peints.

on indique les plats, étiquettes, etc. de reliures anciennes remontés sur les contreplats ou feuillets de garde.

les pièces de titre : titre au dos à transcrire tel qu’il est, avec des abréviations ou en petites capitales.

Exemple :
<physfacet type="reliure">Reliure parisienne de veau brun sur ais de bois léger dont le dos a complètement disparu, à décor de fers estampés à froid et dorés, attribuable à l'atelier de
    <persname source="BnF" authfilenumber="ark:/12148/cb12231114m"
        normal="Vostre, Simon (14..-1521)"
        role="4140">Simon Vostre</persname>,
    dit aussi atelier de Louis XII, et datable
    <date normal="1514/1516" calendar="gregorian" era="ce" type="reliure">vers 1515</date> ;
    tranches des planchettes dorées et ciselées de losanges et de rinceaux (travail contemporain de la reliure du XVI<emph render="super">e</emph> siècle).
    <lb/>
    Restaurations de peau au chiffre BN et RF réalisées en 1797 ou en 1803, par le relieur parisien
    <persname source="BnF" authfilenumber="ark:/12148/cb16503641t"
        normal="Durand (relieur)"
        role="4140">Durand</persname>
    ou par son fils. Restauration moderne de la couvrure de cuir (1991).</physfacet>

NB : pour un référentiel des termes appliqués à la reliure, voir le glossaire de la base Reliures.

 

7.2.14 - <physfacet type ="conditionnement">

Lorsque le manuscrit dispose d’un conditionnement patrimonial (emboîtage, chemise, liseuse, etc.), qu’il soit encore utilisé ou déposé, on le décrit de façon similaire à la reliure.

Exemple :
<physfacet type="conditionnement">Étui de bibliophile en maroquin noir doublé de velours rouge. Pièce de titre : « Computi directorium 1341 ».</physfacet>

NB : Les conditionnements de conservation n’ont pas vocation à être signalés.

7.2.15 - <physfacet type="estampille">

On y indique les estampilles de l’établissement de conservation (bibliothèque royale, impériale, nationale) en les datant grâce aux outils de référence. On s’attache notamment à les rapprocher des modèles de Josserand-Bruno pour le département des Imprimés.

Exemple :
<physfacet type="estampille">Aux f. 1r et 197v, estampille de la « Bibliothèque Nationale » identique au modèle Josserand-Bruno n° 17 (1792-1802).</physfacet>

NB : Les estampilles d’anciennes bibliothèques (par exemple, bibliothèque de la Sorbonne), sont mentionnées avec l’historique de la conservation dans la balise <custodhist>.

8 - La langue des unités documentaires

On précise toujours dans la balise <langmaterial> (langue des unités documentaires) les différentes langues utilisées dans le document.

Chaque langue est balisée au moyen de <language> et on précise dans l’attribut @LANGCODE la valeur normalisée de la langue en utilisant le référentiel ISO 639-2 (français : fre ; occitan : oci ; italien : ita ; latin : lat, etc.).

Exemple :
<langmaterial>Manuscrit rédigé en <language langcode="lat">latin</language>,
    <language langcode="fro">ancien français</language> et
    <language langcode="ang">vieil anglais</language>.
</langmaterial>

9 - L’organisme responsable de l'accès intellectuel

La mention de l’organisme responsable de l’accès intellectuel doit toujours figurer dans la notice. Elle est saisie dans un élément <corpname> inclus dans <repository>.
L'établissement documentaire y est identifié de manière univoque par la référence dans les attributs @SOURCE, @AUTHFILENUMBER et @NORMAL à son identifiant ISIL disponible dans le Répertoire des Centres de Ressources (RCR).

Exemple :
<repository>
    <corpname source="Repertoire_des_Centres_de_Ressources"
        authfilenumber="751041006"
        normal="Bibliothèque nationale de France. Département des Manuscrits">
Bibliothèque nationale de France. Département des Manuscrits
    </corpname>
</repository>

 

10 - Les informations sur la communication (usage spécifique à la BnF)

11 - Les restaurations du manuscrit

À l’exception des restaurations de reliure, signalées en <physfacet type="reliure">, on peut utiliser la balise <processinfo> pour signaler des restaurations générales du manuscrit. On s’efforce de dater celles-ci aussi précisément que possible et de renvoyer aux ressources documentaires liées (archives, dossiers de restauration…).

12 - Liens aux documents numérisés

On utilise l’élément <altformavail> de TYPE « num » pour indiquer qu’il existe une reproduction numérique du document, et l’élément <dao> pour établir un lien vers cette reproduction. À l’intérieur de <dao> l’élément  <daodesc> est utilisé pour renseigner sur les caractéristiques de cette reproduction.

13 - La provenance

Les informations relatives à la provenance du document sont données dans l’élément <custodhist>.

On y relève les anciennes cotes (avérées, supposées ou reconstruites) et mentions repérées dans d’anciens inventaires, ainsi que les ex-libris et colophons, en identifiant autant que possible les possesseurs successifs, suivant l’ordre chronologique.

Cette partie, rédigée, peut être structurée en paragraphes par des <p>, et en alinéas par des <lb/>. On peut y saisir des références bibliographiques en utilisant l'élément <bibref>.

On indique les anciens possesseurs (et autres intervenants dans l’histoire du manuscrit) dans les balises d'indexation correspondantes : <persname> pour une personne physique ; <famname> pour une famille ; <corpname> pour une institution. On crée les liens au fichier d’autorité chaque fois que l’autorité existe, ou on la crée le cas échéant. On indique a minima la forme privilégiée du point d’accès dans l’attribut @NORMAL ainsi que le rôle dans l'attribut @ROLE ("4010" pour un ancien possesseur, "3120" pour un commanditaire, etc.).

Exemple :
<custodhist>
    <p>Réalisé pour
        <persname source="BnF" authfilenumber="ark:/12148/cb107215143"
            normal="Angoulême, Jean d'Orléans (1400-1467 ; comte d')"
            role="3120">Jean d'Angoulême</persname> (inventaire après décès 1467, n° 61 : « Bocace, <emph render="italic">Des femmes</emph>, en papiers et françois, commançant ou second fueillet <emph render="italic">de Sophonisbe</emph>, et finissant ou penultime <emph render="italic">facunde a</emph>, et ou derrier <emph render="italic">explicit</emph> »).
    </p>
    <p>Ce manuscrit a ensuite appartenu à
        <persname source="BnF" authfilenumber="ark:/12148/cb17041016k"
            normal=" Charles (1459-1496 ; comte d'Angoulême) "
            role="4010">Charles d'Angoulême</persname> (Inventaire après décès 1496, n° 42 : « Item, le libvre de Boucasse <emph render="italic">des Femmes</emph>, escript en papier et a la main, couvert de cuir » ; BnF, Français 22335, p. 274)
    avant de passer dans la
        <corpname source="BnF" authfilenumber="ark:/12148/cb16608459q"
            normal="Bibliothèque personnelle de François Ier"
            role="4010">bibliothèque personnelle de François I<emph render="super">er</emph>
        </corpname> (n° 166 au verso de la première garde supérieure de parchemin),
    puis à la
        <corpname source="BnF" authfilenumber="ark:/12148/cb16629979c"
            normal="Librairie royale de Fontainebleau"
            role="4010">librairie royale de Fontainebleau</corpname>
    et dans l’ancien fonds royal (Inv. fin XVI<emph render="super">e</emph> siècle, n° 1139 ou 1140).
    </p>
</custodhist>

Il est possible de compléter cette description d’une balise <acqinfo> pour décrire les circonstances précises de l’acquisition d’un manuscrit par son institution actuelle. On réserve habituellement cette balise aux acquisitions récentes dont l’entrée a fait l’objet d’un enregistrement (numéro de don ou d’acquisition).

Exemple :
<custodhist>
    <p>Au contreplat supérieur, étiquette portant une ancienne cote « 52 ».</p>
</custodhist>
<acqinfo>
    <p>Acquis 180 Francs lors de la vente de la collection
        <persname source="BnF" authfilenumber="ark:/12148/cb118929564"
            normal="Bordier, Henri-Léonard (1817-1888)"
            role="4010">Henri Bordier</persname> en 1889 (n°513 du <extref href="https://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb36531703w">catalogue</extref>).</p>
    <p>Entrée enregistrée le <date normal="18900123" calendar="gregorian" era="ce" type="entrée">23 janvier 1890</date>
    sous le numéro <num type="numéro d'entrée">8211</num> (registre des acquisitions du département des Manuscrits, 1848-1893, également porté à l'encre au f. 1R).</p>
</acqinfo>

Remarque : sauf cas très particuliers, on évite l’usage des balises <origination> et <bioghist> qui se réfèrent au producteur d’un fonds d’archives.

14 - Le contenu

14.1 - Généralités

On mentionne dans <scopecontent> tout élément de contenu : l’indication du ou des ouvrages qui forment le corps du manuscrit, des fragments, poésies, pièces liturgiques, etc., qui peuvent se trouver sur les feuillets blancs, dans les espaces laissés libres par le texte, sur les feuillets de garde.

Ne figurent pas dans le <scopecontent> : les mentions de scribe, de provenance, les essais de plume, mentions relevées dans le <physdesc>.

On réserve le <scopecontent> aux descriptions de manuscrits homogènes.
Lorsque le manuscrit présente des variations importantes (contenu, écriture, décor, etc.), on utilise les composants <c> de préférence au <scopecontent> pour bien distinguer et décrire les différentes unités codicologiques (voir § 3 - Manuscrit unitaire ou composite).

On sépare les grandes unités textuelles au moyen des paragraphes <p>.
Pour alléger la mise en page et distinguer par exemple les parties d’une même œuvre, on peut utiliser la balise <lb/> qui permet un retour simple à la ligne.

Si besoin, on peut indiquer en gras les feuillets de référence pour plus de visibilités, en utilisant <emph render="bold">.

Chaque ouvrage contenu dans le manuscrit est désigné par :

le nom de l’auteur saisi en <persname> ;

le titre saisi en <title> lorsqu'il s'agit d'un titre d'œuvre ;

l’incipit et l’explicit ;

le renvoi à l’édition principale et/ou aux études secondaires s’il y a lieu.

La description suit l’ordre des feuillets.

Deux exceptions cependant :

    a) quand la continuité du texte n’a pas été respectée par le relieur ou le copiste, on rétablit l’ordre des feuillets.

Ex. :    F. 1-127v. Philippus Cancellarius, Summa de bono.
    Les cahiers ayant été mal reliés, le texte se lit f. 1-40v, 105-112v, 41-88v, etc.
    
    F. 2-9, 10-115v. Gaufridus Pictaviensis, Summa theologiae
    Le texte doit se lire 2-9, 10-25v, 27v, 2e colonne, etc.

    b) quand les additions faites dans les marges ‒ ou dans les espaces laissés libres par le texte ‒ présentent une continuité, on les regroupe à la fin de la description du contenu.

Ex. :    F. 2-8v, marges inférieures, 9v, 18v-20, marges inférieures etc. Alanus de Insulis,
    Distinctiones dictionum theologicalium.

On énumère les différents ouvrages.
Les mentions d’ouvrages du même auteur sont séparées entre elles par un point et un tiret cadratin (. —).
Les différentes parties d’une œuvre sont séparées par un point-virgule et un tiret cadratin ( ; — ).
Si possible, on va à la ligne à chaque changement d’auteur.

Ces divers éléments ne se trouvent pas tous dans le manuscrit. Parfois, même l’auteur du traité et/ou le titre n’y figure(nt) pas ou est (sont) donné(s) sous une forme erronée. Il appartient au catalogueur de le(s) restituer entre crochets carrés.

14.2 - Le nom de l’auteur

Le nom de l’auteur figure dans la description du contenu après l’indication du feuillet.

Il existe plusieurs cas de figure :

a) l’auteur indiqué dans le manuscrit n’est pas l’auteur véritable : on donne le nom de l’auteur véritable, entre crochets carrés, puis la rubrique du manuscrit, entre guillemets.

Ex. : F. 34-47. [S. Ambrosius Autpertus], De Conflictu vitiorum et virtutum : « Incipit liber b. Augustini de conflictu viciorum et machina virtutum ».
<scopecontent>
    <p>F. 34-47. [<persname source="BnF" authfilenumber="ark:/12148/cb16708997t" normal="Ambroise Autpert (730?-784)" role="0070">S. Ambrosius Autpertus</persname>],
        <title source="BnF" authfilenumber="ark:/12148/cb167468162" normal="Ambroise Autpert (730?-784) De conflictu vitiorum et virtutum">De Conflictu vitiorum et virtutum</title> :
        « Incipit liber b.
            <persname source="BnF" authfilenumber="ark:/12148/cb11889551s" normal="Augustin (0354-0430 ; saint)" role="0073">Augustini</persname>
        de conflictu viciorum et machina virtutum ».
    </p>
</ scopecontent >

b) le texte est édité sous le nom d’un auteur, mais des travaux ultérieurs l’ont attribué à un autre auteur : on donne le nom de l’auteur désigné par les travaux les plus récents.
Sauf si ces travaux donnent des preuves historiques, mentionner simplement : « attribué à… » « par… » ; on fait précéder le renvoi bibliographique de la mention « édité sous le nom de ».

Ex. : Hugo de Moritonia, Summa sententiarum (édité sous le nom d’Hugues de Saint-Victor, dans P. L., CLXXXVI, 41-150) ; cf. Chossat, La Somme des Sentences, 23, 30.
<scopecontent>
    <p><persname source="BnF" authfilenumber="ark:/12148/cb168441740"
            normal="Hugues de Mortagne" role="0070">Hugo de Moritonia</persname>,
        <title normal="Hugues de Mortagne. Somme des sentences">Summa sententiarum</title>
        (édité sous le nom d’
        <persname source="BnF" authfilenumber="ark:/12148/cb12047086h"
            normal="Hugues de Saint-Victor (1096?-1141)" role="0071"> Hugues de Saint-Victor</persname> dans <bibref>P. L., CLXXXVI, 41-150</bibref>) ; cf. <bibref>Chossat, <emph render="italic">La Somme des Sentences</emph>, 23, 30</bibref>.
    </p>
</ scopecontent >

c) un même ouvrage est édité plusieurs fois sous différents noms d’auteur, sans que l’état actuel de la science permette de donner la préférence à l’un d’eux : on donne la rubrique du manuscrit et on indique les autres auteurs auxquels l’ouvrage a été attribué.

Ex. : De duodecim abusivis saeculi se trouve édité au tome IV de la Patrologie latine sous le nom de saint Cyprien, au tome XL sous le nom de saint Augustin, sans que l’on sache quel est l’auteur véritable : « F. 168v-172. [De duodecim abusivis saeculi] « Incipiunt dicta s. Augustini in XII graduum (sic) abusiva hujus seculi. Duodecim abusiva sunt saeculi… » (édité parmi les Opera spuria de s. Cyprien dans C. S. E. L., III/3, 152-173) ; cf. C. P. L., n° 1186. »
<scopecontent>
    <p>F. 168v-172. [<title source="BnF" authfilenumber="ark:/12148/cb16001522x"
            normal="De duodecim abusivis saeculi">De duodecim abusivis saeculi</title>] :
        « Incipiunt dicta <persname source="BnF" authfilenumber="ark:/12148/cb11889551s"
            normal="Augustin (0354-0430 ; saint)" role="0073">s. Augustini</persname>
        in XII graduum (sic) abusiva hujus seculi. Duodecim abusiva sunt saeculi… »
        (édité parmi les <emph render="italic">Opera spuria</emph> de
        <persname source="BnF" authfilenumber="ark:/12148/cb11886041c"
            normal="Cyprien (02..-0258 ; saint)" role="0073">s. Cyprien</persname>
        dans <bibref>C. S. E. L., III/3, 152-173</bibref>) ; cf. <bibref>C. P. L., n° 1186</bibref>.
    </p>
</ scopecontent >

d) un ouvrage d’un auteur connu peut avoir été repris postérieurement par un autre auteur et se trouver intégré dans un nouvel ouvrage.

Ex. : la compilation apocryphe De Anima, éditée sous le nom d’Hugues de Saint-Victor, en quatre livres, est formée, pour le livre I des Meditationes de cognitione humanae conditionis, de saint Bernard ; pour le livre II, du De spiritu et anima, apocryphe de saint Augustin ; pour le livre III, d’une partie du Tractatus de interiori domo, de saint Bernard ; et pour le livre IV, du Manuale, apocryphe, de saint Augustin.

Si le manuscrit contient l’ensemble de cet ouvrage, on le catalogue sous le titre De Anima, en indiquant les différentes parties dont il est composé.

Si le manuscrit ne contient que l’une de ces parties, on peut supposer que le scribe n’a pas connu l’ouvrage d’Hugues de Saint-Victor et on le catalogue sous le nom du premier auteur : sanctus Bernardus, Tractatus de interiori domo.

Mais si le manuscrit contient plus d’une de ces parties, on peut penser que l’on se trouve en présence soit de deux ouvrages d’auteurs différents copiés à la suite l’un de l’autre, soit d’un fragment de la compilation. On les catalogue alors sous le nom du premier auteur, en indiquant la place qu’ils occupent dans le second ouvrage : « F. 1-... sanctus Augustinus, De Spiritu et anima, apocr. (P. L., XL,…), forme le livre II du De Anima apocryphe d’Hugues de Saint-Victor. — F. 10-... sanctus Bernardus, Meditationes de cognitione humanae conditionis (P. L., CLXXXIV,…), forme le livre I du De Anima apocryphe d’Hugues de Saint-Victor. ».

On emploie la même formule si le manuscrit ne contient qu’une partie de l’ouvrage mais donne le nom du second auteur.

NB : Dans tous les cas, il est important de faire le lien aux notices d’autorité personne et œuvre, qui décrivent l’évolution des attributions et contiennent les formes anciennes et parallèles.

 

14.3 - Le titre de l’ouvrage

On adopte le titre de notoriété (voir § 5.3 - Le titre : cas particuliers).

a) Le manuscrit ne comporte pas de titre : on donne le nom de notoriété, entre crochets carrés.

Ex. : [Guillelmus Brito, Expositiones vocabulorum Bibliorum]
<scopecontent>
    <p>[<persname source="BnF" authfilenumber="ark:/12148/cb16844257p"
            normal="Barbinus, Guillelmus" role="0070">Guillelmus Brito</persname>,
        <title normal=" Barbinus, Guillelmus. Expositiones vocabulorum Bibliorum ">Expositiones vocabulorum Bibliorum</title>]
    </p>
</ scopecontent >

b) Le manuscrit comporte un titre différent du titre de notoriété : on donne ce dernier et on cite, entre guillemets, la rubrique dans laquelle se trouve le titre du manuscrit.

La rubrique se trouve au début de l’ouvrage : la citation suit immédiatement le nom de l’auteur et le titre restitué.

Ex. : Hugo de Sancto Caro, Speculum ecclesiae : « Incipit liber de divinis officiis Hugonis de Sancto Victore… ».
<scopecontent>
    <p><persname source="BnF" authfilenumber="ark:/12148/cb12515613q"
            normal="Hugues de Saint-Cher (1190?-1263)" role="0070"> Hugo de Sancto Caro</persname>, <title normal=" Hugues de Saint-Cher (1190?-1263). Speculum ecclesiae">Speculum ecclesiae</title> :
        « Incipit liber de divinis officiis Hugonis de Sancto Victore… »
    </p>
</ scopecontent >

Le titre se trouve dans l’explicit : on cite celui-ci en dernier lieu, avant ou après les renvois bibliographiques, en indiquant le feuillet auquel il se trouve.

Ex. : F. 61-90v. Innocentius III papa, De Miseria humanae conditionis, sans le prologue : « Lotarius alias Innocentius IIIus de vilitate conditionis humanae » (titre ajouté). L. I (61-70v) ; — L. II (71-82v) ; — L. III (82v-90v) ; au f. 90v, « Expliciunt capitula libri domini Lotharii cardinalis qui postea dictus fuit Innocentius tercius de contemptu mundi et miserai hominis » (P. L., CLXVII, 701-746 ; M. Maccarone, Lugano, 1955).
<scopecontent>
    <p> F. 61-90v. <persname source="BnF" authfilenumber="ark:/12148/cb12000085n"
            normal="Innocent III (1160?-1216 ; pape)" role="0070"> Innocentius III papa</persname>,
        <title normal=" Innocent III (1160?-1216 ; pape). De miseria humanae conditionis">De Miseria humanae conditionis</title>, sans le prologue : « Lotarius alias Innocentius IIIus de vilitate conditionis humanae » (titre ajouté). L. I (61-70v) ; — L. II (71-82v) ; — L. III (82v-90v) ; au f. 90v, « Expliciunt capitula libri domini Lotharii cardinalis qui postea dictus fuit Innocentius tercius de contemptu mundi et miserai hominis » (<bibref>P. L., CLXVII, 701-746</bibref> ; <bibref>M. Maccarone, Lugano, 1955</bibref>).
    </p>
</ scopecontent >

c) Plusieurs opuscules d’un même auteur sont réunis sous un titre général par un éditeur : cette réunion étant arbitraire, il est extrêmement rare, pour ne pas dire impossible, qu’un manuscrit contienne l’ensemble de ces opuscules et dans l’ordre adopté par l’éditeur.
On traite chaque opuscule comme un ouvrage isolé. On donne donc le titre du manuscrit, et on indique, dans le renvoi bibliographique, le titre général adopté par l’éditeur et la place qu’il a donnée à l’opuscule catalogué.
En l’absence d’une notice d’autorité de titre d’œuvre (et s’il n’est pas possible de la créer), on forgera un point d’accès conforme à norme AFNOR Z 44-061 dans l’attribut @NORMAL de <title>.

Ex. :    Miscellanea, Tractatus XXX de…
    Hugo de Sancto Victore, De multiplici visione (P. L., CLXXVII, 646-647, Miscellanea, III, tit.  XXII).
<scopecontent>
    <p><persname source="BnF" authfilenumber="ark:/12148/cb12047086h"
            normal="Hugues de Saint-Victor (1096?-1141)" role="0070">Hugo de Sancto Victore</persname>,
        <title normal=" Hugues de Saint-Victor (1096?-1141). De multiplici visione">De multiplici visione</title>
        (<bibref>P. L., CLXXVII, 646-647, <emph render="italic">Miscellanea</emph>, III, tit.  XXII</bibref>).
    </p>
</ scopecontent >

d) Les différentes parties d’un ouvrage doivent être énumérées
Lorsqu’il manque le début ou la fin, ou l’un(e) quelconque des chapitres ou parties, on emploie les formules : « le début manque », « le c. X manque », « les dernières lignes manquent », « la fin manque » (ou « incomplet »), etc.

On indique de même :

les préfaces, prologues et épîtres dédicatoires, en mentionnant si elles font partie ou non de l’édition. On indique le destinataire des épîtres dédicatoires ;

le détail des sermons ou lettres (et leur incipit) contenues dans le manuscrit ; toutefois, on ne reprend pas les incipits parus dans les grands répertoires tels que Vatasso, Initia Patrum ou J. B. Schneyer, Repertorium der lateinischen sermones des Mittelalters, à moins que l’attribution ne fasse l’objet de contestation ;

s’il s’agit de sermons groupés selon l’ordre liturgique, on indique les divisions de cet ordre : sermones de tempore, sermones de sanctis, sermones communes ;

lorsque plusieurs recueils de sermons ou de lettres présentent la même composition, on renvoie, pour le dépouillement, à la première notice détaillée et on note seulement les variantes de chaque manuscrit ;

s’il s’agit d’un recueil de sermons sans ordre apparent, on s’efforce de caractériser le recueil dans le titre, et on donne l’incipit de chaque sermon et l’explicit du dernier sermon. On donne le détail dans l’ordre strict offert dans le manuscrit, en indiquant la fête ou le sujet auquel il se rapporte. On distingue s’il s’agit de sermons, de thèmes de sermons ou de simples notes à l’usage des prédicateurs.

14.4 - L’incipit et l’explicit

L’incipit et l’explicit suivent le nom de l’auteur et le titre de l’ouvrage.
Ils sont donnés entre guillemets et séparés l’un de l’autre par un tiret cadratin précédé et suivi de points de suspension (« …—… »).
Ils reproduisent fidèlement le manuscrit.

On donne l’incipit et l’explicit quand on catalogue des ouvrages inédits, des ouvrages ou des fragments non identifiés, des recueils de sermons, ou dans certains cas particuliers (par exemple quand l’édition peut être difficile à trouver).

Lorsque des altérations du manuscrit (passages effacés, feuillet ou cahier manquant…) ne permettent pas de restituer entièrement l’incipit ou l’explicit d’un texte identifié, on peut faire figurer le complément probable entre crochets carrés.
Ex. : « In nathali s. Jeronimi... Dixit Jhesus... Non est arbor bona... (Lc. VI, 43). Dominus Jhesus Christus edificator et consecrator... — ...ostendam vobis cui similis est [et pulchre...] », incomplet de la fin par suite d'une lacune matérielle.

14.4.1 - L’incipit

L’incipit est, à proprement parler, le premier mot du texte.
Il ne faut pas confondre l’incipit avec la rubrique, souvent introduite par le terme « incipit ».

On relève également l’incipit quand il est différent du texte édité.
Dans le cas d’un florilège, on relève tout ce qui permet de caractériser le recueil.

Ex. : Gerlandus, Computus : « Superioris igitur tabule…‒… repereris et diem Pasche dominicum ».

Certains textes ‒ en particulier les sermons, commentaires, etc. ‒ commencent par une citation. On donne en italique les deux ou trois premiers mots de la citation, que l’on fait suivre de points de suspension, puis, en romain, les premiers mots du texte.

Ex. : « Levate oculos vestros… Hoc verbum Domini… ».

Lorsque le texte est précédé d’une préface, d’un prologue ou d’une épître dédicatoire, on en donne l’incipit avant de donner l’incipit du texte.

14.4.2 - L’explicit

L’explicit est, à proprement parler, les derniers mots du texte.
Il ne faut pas confondre l’explicit avec la dernière rubrique, souvent introduite par le mot « explicit ».
Il ne faut pas non plus confondre l’explicit avec les formules qui, souvent, terminent le texte (ex. : « …qui vivit et regnat in secula seculorum… »). Il est inutile de relever ces formules.
On arrête la citation après les premiers mots de la doxologie, que l’on remplace par des points de suspension.

14.5 - Le renvoi à l’édition principale et/ou aux études secondaires

Les éditions sont indiquées entre parenthèses, dans une balise <bibref>.

On cite la dernière édition ou la plus accessible.
Dans bien des cas, la Patrologie latine se trouve être l’édition la plus accessible. Mais cet ouvrage n’étant souvent qu’une reproduction d’éditions anciennes, on s’efforce de citer également une édition critique.

Le renvoi à l’édition comprend :

le nom de l’éditeur ;

le titre (s’il est différent de celui du document catalogué) ;

les pages extrêmes.

Ex. :    Collectio canonum Herovalliana (Petit, Theodori Poenitentiale, II, 102).
    S. Vincentius Lirinensis, Commonitorium (éd. Noxon, LXXVIII et 1-136).
<scopecontent>
    <p><title normal="Collectio canonum Herovalliana">Collectio canonum Herovalliana</title> (<bibref>Petit, Theodori Poenitentiale, II, 102</bibref>).</p>
    <p> <persname source="BnF" authfilenumber="ark:/12148/cb11928450v"
            normal="Vincent de Lérins (03..?-044. ; saint)" role="0070">S. Vincentius Lerinensis</persname>, <title source="BnF" authfilenumber="ark:/12148/cb120084594"
            normal="Vincent de Lérins (03..?-044. ; saint) Commonitorium"> Commonitorium</title> (éd. <bibref>Noxon, LXXVIII et 1-136</bibref>).
    </p>
</ scopecontent >

Pour la Patrologie latine et le Corpus de Vienne, on peut employer les abréviations « P. L. » et « C. S. E. L. ».
Si le texte du manuscrit est différent du texte édité, on l’indique par la formule « avec variantes » ou « texte différent ».

Si l’édition est faite d’après le manuscrit catalogué, on l’indique par la formule « d’après ce ms. ». Dans ce cas, on peut être amené à citer deux éditions, les éditions du XVIIe siècle ou du XVIIIe siècle, faites d’après les manuscrits de la bibliothèque royale, ayant souvent été refaites d’une manière plus scientifique au XIXe siècle ou au XXe siècle.

Ex. :    Nicolaus Psalmaeus, Diarium concilii Tridentini.
    13 nov. 1562-4 dec. 1563 (Hugo, Sacrae Antiquit. Mon., I, 329-411, d’après ce ms. ; ms. H de Merckle dans Conc. Trident. nova coll., II, 722-977).
<scopecontent>
    <p><persname source="BnF" authfilenumber="ark:/12148/cb12149013z"
            normal="Psaume, Nicolas (1518-1575)"> Nicolaus Psalmaeus</persname>.
        <title normal=" Psaume, Nicolas (1518-1575). Diarium concilii Tridentini"> Diarium concilii Tridentini</title>.
    <lb/>
    <date normal="15621113/15631204" calendar="gregorian" era="ce" type="sujet">13 nov. 1562-4 dec. 1563</date>
    (<bibref>Hugo, <emph render="italic">Sacrae Antiquit. Mon.</emph>, I, 329-411</bibref>, d’après ce ms. ;
    ms. H de Merckle dans <bibref><emph render="italic">Conc. Trident. nova coll.</emph>, II, 722-977</bibref>).
    </p>
</ scopecontent >

Si l’éditeur a utilisé le manuscrit sans toutefois que l’édition en soit la reproduction exacte, on indique par quel sigle le manuscrit est désigné dans cette édition.

Ex. : Isidorus Hispalensis, Chronica majora (ms. 16 de Mommsen, dans M. G. H., Auct. ant., XI, 424-481).
<scopecontent>
    <p> <persname source="BnF" authfilenumber="ark:/12148/cb119082935"
            normal="Isidore de Séville (0560?-0636 ; saint)"> Isidorus Hispalensis</persname>, <title normal=" Isidore de Séville (0560?-0636 ; saint). Chronica majora"> Chronica majora</title> (ms. 16 de Mommsen, dans <bibref>M. G. H., Auct. ant., XI, 424-481</bibref>).
    </p>
</ scopecontent >

S’il s’agit d’une édition ancienne, on adopte une formule du type « (éd. Lyon, 1570, 2-128) ».
S’il s’agit d’une édition antérieure à 1500, on renvoie au répertoire d’incunables où l’on en trouve l’indication.

Exemple de <scopecontent> complet :
<scopecontent>
    <p><emph render="bold">F. 1-47.</emph>
    <persname source="BnF" authfilenumber="ark:/12148/cb11889551s"
        normal="Augustin (0354-0430 ; saint)"
        role="0070">Augustinus Hipponensis</persname>,
    <title source="BnF" authfilenumber="ark:/12148/cb15127134q"
        normal=" Augustin (0354-0430 ; saint). [Enchiridion ad Laurentium]" >Enchiridion de fide spe et caritate</title>, IV-XXXIII :     « …naturae igitur omnes, quoniam… — …et spe et caritate conscripsi » (<bibref>CPL 295</bibref> ; éd. <bibref> E. Evans 1969</bibref>, <bibref>CCSL 46, p. 49-114</bibref>).
    </p>
    <p>F. 48 blanc.</p>
    <p><emph render="bold">F. 49-57.</emph>
    <persname source="BnF" authfilenumber="ark:/12148/cb11889551s"
        normal=" Augustin (0354-0430 ; saint)"
        role="0070">Augustinus Hipponensis</persname>,
    <title source="BnF" authfilenumber="ark:/12148/cb160068777"
        normal=" Augustin (0354-0430 ; saint). [De fide rerum invisibilium]" >Liber de fide rerum invisibilium</title>,
    « Sunt qui putant christianam religionem… — …ceperint in litore separari »
    (<bibref>CPL 292</bibref> ; éd. <bibref>M. P. J. van der Hout 1969</bibref>, <bibref>CCSL 46, p. 1-19</bibref>).
    </p>
    <p><emph render="bold">F. 58-69.</emph>
    <persname source="BnF" authfilenumber="ark:/12148/cb12160582d"
        normal="Gennade (04..-0496?)"
        role="0070">Gennadius Massiliensis</persname>,
    <title normal="Gennade (04..-0496?). [De Ecclesiasticis Dogmatibus]" >Liber sive definitio ecclesiasticorum dogmatum</title>,
    « Credimus unum esse Deum… — …in moribus inveniri »
    (<bibref>CPL 958</bibref> ; éd. <bibref>C. Turner dans <emph render="italic">The Journal of Theological Studies</emph>, 7, 1906</bibref>).
    </p>
</scopecontent>

15 - Les références bibliographiques

L’ensemble de la bibliographie relative au manuscrit est portée dans l’élément <bibliography> qui suit le <scopecontent> dans la notice.

La rédaction d’une bibliographie raisonnée fait partie intégrante du travail de conception d’une notice scientifique de manuscrit. Elle peut être organisée de façon thématique, typologique ou chronologique.
On peut pour cela subdiviser la balise <bibliography> en sous-éléments <bibliography>.
Chacune de ces balises <bibliography> est constituée d’un en-tête <head> (facultatif uniquement pour la balise englobante) et d’une liste de références bibliographiques <bibref>. Si besoin, on peut également introduire un ou plusieurs paragraphes rédigés avec l’élément <p>.

On s’assure d’utiliser un style bibliographique homogène, en ayant recours si besoin à la balise <emph render="italic">, au retour à la ligne <lb/>.
Les références bibliographiques peuvent inclure des liens externes grâce à la balise <extref> ; on s’attache alors à préciser clairement la nature de la ressource liée : notice dans le catalogue, reproduction de l’ouvrage ou accès à la ressource nativement numérique. Lorsque la cible du lien ne fait pas l’objet d’une politique de pérennité fiable, on s’assure de préciser la date de consultation.

La bibliographie doit inclure les références complètes des ouvrages cités de façon abrégée dans le corps de la notice.

Exemple (abrégé) :
<bibliography><head>Bibliographie raisonnée</head>
    <bibliography><head>Catalogues</head>
        <bibref>Victor LEROQUAIS, <emph render="italic">Les Livres d’heures manuscrits de la Bibliothèque nationale</emph>, I, Paris, 1927, p. 239-241 (numérisé sur <extref href=" https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k15129612/f343">Gallica</extref>).</bibref>
        <bibref><emph render="italic">Catalogue général des manuscrits latins, I : N<emph render="super">os</emph> 1-1438</emph>, Ph. Lauer dir., Paris, 1939, p. 529 (numérisé sur <extref href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k209150w/f540">Gallica</extref>). </bibref>
    </bibliography>
    <bibliography><head>Illustration</head>
        <bibref>Carl NORDENFALK, <emph render="italic">Ein Medeltida bönbok frän Metz i Linköping Stifts-och Landesbibliotek, Linköpings Biblioteks Handlingar</emph>, n.s. IV, 1953, p. 65-88.</bibref>
        <bibref>Dominique VANWIJNSBERGHE, « The Cyclical Illustrations of the Little hours of the Virgin in Pre-eyckian Manuscripts », dans <emph render="italic">Flanders in a European perspective…</emph>, Louvain, 1995, p. 293, n. 43</bibref>
        <bibref>Frank Olaf BÜTTNER, « Ce sera moy. Realitätsgehalt und Rhetorik in Darstellungen der Toten-und Vergänglichkeitsikonographie des Stundengebetbuchs », dans <emph render="italic">Als ich can. Liber amicorum in Memory of Professor Dr. M. Smeyers</emph>, vol. 1, éd. B. Cardon <emph render="italic">et alii</emph>, Leuven,  2002, p. 243-315, cité p. 247</bibref>.
        <bibref>Christine BEIER, <emph render="italic">Buchmalerei für Metz und Trier im 14. Jahrhundert : Die illuminierten Handschriften aus der Falkenstein-Werkstatt</emph>, Langwaden, Bernardus-Verlag, 2003</bibref>
    </bibliography>
    <bibliography><head>Texte</head>
        <bibref>Knud OTTOSEN, <emph render="italic">The responsories and versicles of the latin office of the dead</emph>, Copenhague, 1993, cité p. XXIX</bibref>.
    </bibliography>
    <bibliography><head>Codicologie</head>
        <bibref>Nathalie COILLY, « La reliure d’étoffe en France dans les librairies de Charles V et de ses frères, fin XIV<emph render="super">e</emph>-début XV<emph render="super">e</emph> siècle», <emph render="italic">La reliure médiévale, pour une description normalisée: actes du colloque international (Paris, 22-24 mai 2003) / organisé par l'Institut de recherche et d'histoire des textes (CNRS)</emph>, éd. Guy Lanoë avec la collaboration de Geneviève Grand, Turnhout, cop. 2008, p. 277-286, cité p. 281, 285</bibref>.
    </bibliography>
    <bibliography><head>Histoire</head>
        <bibref>Auguste VALLET DE VIRIVILLE, « La bibliothèque d’Isabeau de Bavière, reine de France » et « Notice d’un manuscrit qui paroit avoir appartenu à la reine de France Isabeau de Bavière », dans <emph render="italic">Bulletin du Bibliophile</emph>, 1858, p. 663-687, et 826-835.</bibref>
        <bibref>Françoise ROBIN, « Le luxe des collections aux XIV<emph render="super">e</emph> et XV<emph render="super">e</emph> s. », dans <emph render="italic">Histoire des Bibliothèques françaises</emph>, I, dir. A. Vernet, Paris, 1989, p. 212</bibref>.
    </bibliography>
    <bibliography><head>Expositions</head>
        <bibref><emph render="italic">Die Parler und der schöne Stil, 1350-1400, Europäische Kunst unter der Luxemburgen</emph>, Cologne, Museen der Stadt, 1978, I, p. 265.</bibref>
        <bibref><emph render="italic">Les fastes du gothique. Le siècle de Charles V, Paris</emph>, Réunion des musées nationaux, 1981, p. 352-353, cat. 307</bibref>
    </bibliography>
</bibliography>

Il n’est pas toujours possible de mettre à jour rétrospectivement la bibliographie raisonnée d’une notice, qui nécessite un important travail scientifique. En attendant cette mise à jour, on peut compléter la bibliographie raisonnée datée par un simple dépouillement rétrospectif (liste des nouvelles parutions citant le manuscrit).

Ce dépouillement figure dans un élément <bibliography> distinct avec un en-tête explicite (<head>Dépouillement bibliographique</head>). Il est présenté de manière chronologique pour faciliter le travail de mise à jour régulier, avec un sous-élément <bibliography> pour chaque année (indiquée dans <head>).

Exemple :
<bibliography><head>Dépouillement bibliographique</head>
    <bibliography><head>2014</head>
        <bibref>…</bibref>
    </bibliography>
    <bibliography><head>2017</head>
        <bibref>…</bibref>
        <bibref>…</bibref>
    </bibliography>
    <bibliography><head>2019</head>
        <bibref>…</bibref>
    </bibliography>
</bibliography>

16 - Documents de substitution (autres que numérisations)

Les documents de substitution sont indiqués dans la balise <altformavail>.

Il peut s’agir de facs-similés, de microfilms ou de reproductions photographiques accessibles sur place ou en ligne.

Exemples :
<altformavail type="facsim">
    <p>Fac similé : <bibref><emph render="italic">Die Kreuzritterbibel : Pierpont Morgan Library, New York, M 638 : Bibliothèque nationale de France, Paris, Ms. nouv. acq. lat. 2294 : J. Paul Getty Museum, Los Angeles, 83. MA. 55</emph>, Komment. Daniel H. Weiss ; Sussan Babaie, Sydney C. Cockerell, Vera Basch Moreen et al.,  Luzern : Faksimile, 1998-1999.</bibref>
        <lb/>Cote de consultation en salle de lecture : FOL-FAC SIM-767 (1-3).</p>
</altformavail>

<altformavail type="mfilm">
    <p>Microfilm en couleur. Cote de consultation en salle de lecture : <num type="cotesub_com">MFC 1148</num>. Cote de la matrice (pour commander une reproduction) : <num type="cotesub_matrice">ICR 2489</num>.</p>
</altformavail>

<altformavail type="photo">
    <p>Certains des feuillets de ce manuscrits ont été reproduits en lumière multispectrale. Les clichés peuvent être consultés sur la <extref href="http://images.bnf.fr">banque d’images de la BnF</extref>.</p>
</altformavail>

17 - Responsabilité scientifique de la notice

Le catalogueur ayant rédigé une notice détaillée en prend la responsabilité scientifique à une date donnée dans une balise <processinfo>. Toute personne intervenant de manière scientifique sur la notice peut ensuite y signaler sa mise à jour, à la suite de la première mention.

Exemple :
<processinfo>
    <p>Notice rédigée par Delphine Mercuzot (septembre 2014), mise à jour par Véronique de Becdelièvre (juin 2018).</p>
</processinfo>

Attention, cette mention de responsabilité sur le contenu scientifique de la notice ne remplace pas le signalement en <revisiondesc> des évolutions majeures de l’instrument de recherche (voir § 2.4 - Révisions de la notice).

Annexe I - Principaux codes fonction Intermarc pour la description d'un manuscrit médiéval

0070 Auteur du texte
0071 Auteur présumé du texte
0072 Auteur adapté du texte
0073 Auteur prétendu du texte
0110 (0111, 0113) Auteur de lettres (présumé, prétendu)
0120 (0121, 0123) Auteur du commentaire (présumé, prétendu)
0150 (0151, 0152, 0153, 0154) Dessinateur (présumé, du modèle, prétendu, de l’œuvre reproduite)
0170 (0171, 0173) Collaborateur (présumé, prétendu)
0190 Commanditaire du contenu
0210 Compilateur
0260 (0261, 0263) Continuateur (présumé, prétendu)
0270 (0271, 0273) Copiste (présumé, prétendu)
0290 Dédicataire
0300 Dédicateur
0310 (0311, 0312, 0313, 0314) Dessinateur (présumé, du modèle, prétendu, de l’œuvre reproduite)
0320 (0321) Destinataire de lettres (présumé)
0379 Autorité régnante
0650 Signataire
0680 Traducteur
0710 (0711, 0712, 0713, 0714) Enlumineur (présumé, du modèle, prétendu, de l’œuvre reproduite)
0820 Rubricateur

3120 Commanditaire de la publication
4010 (4011, 4013) Ancien possesseur (présumé, prétendu)
4090 Ancien détenteur
4140 Relieur (reliure d'exemplaire)
4170 (4171, 4173) Auteur (présumé, prétendu) d’annotations manuscrites
4230 Mécène
4240 Commanditaire de la reliure
4250 Bibliothécaire

5020 Lieu de copie
5030 Sujet
5050 Lieu de fabrication
5090 Lieu de provenance
5100 Lieu de décor

9990    Fonction indéterminée

La liste complète est mise à disposition sur data.bnf.fr et déployée dans l’éditeur XEditor.

Annexe II - Exemples complets

Les exemples ci-dessous sont des instruments de recherches complets, tels qu’ils étaient publiés sur BnF Archives et Manuscrits en août 2020. Le cas échéant, l’encodage a été actualisé pour correspondre aux recommandations de la présente version de ce manuel.

Manuscrit unitaire en un volume (fichier xml) : Latin 15848, notice rédigée par Amandine Postec en 2015 (encodage actualisé)

Manuscrit unitaire en plusieurs volumes (fichier xml) : Allemand 96-97, notice rédigée par Olga Karaskova et Laure Rioust en 2019

Manuscrit composite (fichier xml) : Français 2452, notice rédigée par Laura Albiero en 2018.