Manuels du format INTERMARC

MUM - 3XX

Type de notice

Date de mise à jour

 

Sommaire

   

300 Note générale

Zone répétable

 

Pour les abréviations à utiliser dans cette zone, voir la liste des abréviations.

Indicateurs de Traitement

1er indicateur
# Non défini
2e indicateur
# Non défini
 

Codes de sous-zones

$a Texte Répétable Obligatoire

Généralités

Cette zone peut exister dans les notices MON et ANL.

 

Les notes doivent être saisies par le catalogueur dans l'ordre prescrit par les normes Z 44-069, 1993 et Z 44-074, 1986. On répète la sous-zone $a pour chaque nouvelle note à l'intérieur d'une même zone 300.

Tout titre cité dans les notes doit être placé entre des guillemets.

Dans les notes, les tonalités sont citées en minuscules (sol majeur et non Sol majeur).

Selon les recommandations de la norme Z 44-069, l’ordre de saisie suivant doit être respecté par les catalogueurs. Cependant, il peut être nécessaire pour la clarté de la rédaction de regrouper certaines informations.

 

A) Manuscrits avant 1800

 

– Notes sur le titre

On indique la source du titre propre si celui-ci est pris sur une autre source d’information que la page de titre, ou sur la p. de t. d’une partie précise d’un ensemble de parties séparées ou d’un matériel :

 

Exemples

300 ## $a Titre propre pris au départ

 

300 ## $a Titre propre pris sur la p. de t. d’une partie de violino primo

 

On ajoute dans la même note ou dans la note suivante toute information complémentaire sur le titre, la p. de t. ou le départ :

 

Exemples

300 ## $a Autre mention à la p. de t. : "Originale // fatto per ordine del Ecc. Sign…"

 

300 ## $a Autre mention au départ : "collection de partitions. Tome 6.e // n.o I"

 

Cependant, les mentions d’anciens possesseurs et les anciennes cotes doivent être saisies dans la partie d'exemplaire liée à la notice bibliographique (attributs Origine et Anciennes cotes).

 

– Note sur l’œuvre contenue dans le manuscrit

Si nécessaire, on donne une description sommaire de l’œuvre contenue dans le ms. :

 

Exemples

300 ## $a Aria extraite d’une œuvre non identifiée

 

300 ## $a Air de l'acte 1, scène 2

 

300 ## $a Opéra en 3 actes

 

300 ## $a Quatuor inséré dans "I viaggiatori felici" d'Anfossi, acte 2, scène 6, pour la représentation de Paris, Théâtre Feydeau, 30 juin 1790

 

Cette note n’est pas nécessaire si le titre uniforme ou le titre propre sont suffisamment explicites.

Si l’œuvre est d’attribution douteuse, on utilise la formule "Attribution incertaine" ou "Attribution douteuse". On peut aussi rectifier une attribution erronée.

 

Exemple

245 1# $a Eleuterio: // Atto 2° // aria: // Cherubini

300 ## $a Aria extraite de "La grotta di Trofonio" de Paisiello, acte 1, scène 4 (n° 6)

 

– Note sur l’auteur du texte, le librettiste

Pour les œuvres dramatiques (aussi bien pour les œuvres complètes que pour les extraits vocaux), on place ici cette note, à moins que le librettiste ne soit déjà cité en zone 245. Il doit par ailleurs faire l’objet d’un accès en zone 700. Si le document ne comporte que des extraits instrumentaux, on ne crée ni note ni accès pour le librettiste.

 

Exemple

300 ## $a Livret de Pietro Metastasio

 

Lorsque le librettiste a utilisé un pseudonyme, on utilise la forme du nom qui apparaît en vedette, complétée selon les cas par une des mentions suivantes :

Livret de X (pseud. de Y)

Livret de X sous le pseud. de Y

 

– Note sur la première représentation d’une œuvre dramatique

À saisir de la façon suivante, aussi bien pour les œuvres complètes que pour les extraits :

 

Exemple

300 ## $a 1re représentation : Naples, Théâtre San Carlo, 4 novembre 1761

 

Les villes sont citées en français. La liste des théâtres est normalisée.

 

– Toute autre note sur l’œuvre

Par exemple, comparaison avec une autre version de l’œuvre, avec un autre ms. conservé au département de la Musique. Toute citation d’une cote du département de la Musique doit être précédée du sigle F-Pn, quel que soit le fonds concerné, BN ou Conservatoire.

 

Exemples

300 ## $a Version française de "I gemelli di Bergamo" ; l'introduzione de la version italienne n'est pas reprise et deux airs sont propres à la version française

 

300 ## $a Les airs et ensembles sont numérotés de 2 à 10, conformément à la partition autographe F-Pn Ms. 26526 ; les mesures 59-185 du finale (no 10) manquent

 

– Note sur le contenu du manuscrit

Si le manuscrit ne contient pas un très grand nombre de pièces, on donne le détail du contenu en commençant la note par  le terme "Contient ". Dans le cas d’un recueil en partition, on indique dans cette note la localisation des pièces dans la partition, entre parenthèses, à la suite du titre de chaque pièce. En revanche, pour un recueil en parties séparées, il est plus clair de donner la localisation des pièces au niveau des sous-notices analytiques décrivant chaque pièce.

 

Exemple

300 ## $a Contient : "Amen dico vobis" (f. 1-4 v°) ; "Audite omnes" (f. 5-8 v°) ; "Ludite canite" (f. 9-16 v°) ; "Aperi mihi" (f. 17-20 v°) ; "O bone Jesu" (f. 21-27 v°) ; " O Jesu fili Mariae Virginis" (f. 29-36 v°) ; "O vos mortales" (f. 37-42 v°) ; "Quam pulchri" (f. 43-50 v°)

 

On peut aussi, particulièrement quand le manuscrit contient un grand nombre de pièces, se borner à donner une idée générale du contenu en procédant à des regroupements par genres et/ou par auteurs.

 

Exemple

300 ## $a Contient 30 cantates italiennes de Luigi Rossi, Giacomo Carissimi, Carlo Caproli et 24 anonymes (peut-être composées par Paolo de Angelis)

 

La note peut aussi être moins normalisée et mentionner toutes particularités sur les œuvres contenues dans le manuscrit. On indique aussi ici les passages manquants, ou au contraire, ajoutés, etc.

 

– Note sur la distribution instrumentale et vocale

Pour les manuscrits présentés sous forme de partition, la distribution est indiquée en plusieurs sous-zones $a. En revanche, si le manuscrit se présente sous forme de parties séparées ou de matériel, on donne uniquement la liste des parties dans la note sur la présentation musicale (cf. infra).

On respecte l’ordre suivant :

les rôles, dans le cas d’une œuvre dramatique (dans l’ordre d’apparition des personnages dans la pièce). Tous les noms de rôles débutent par une majuscule. Les termes "Don " et "Donna " abrégés en "D. " sont rétablis en toutes lettres. Les noms des interprètes sont transcrits à la suite du rôle :

 

Exemples

300 ## $a Rôles : Elvire (Ut 1), Edmond (Ut 4)

 

300 ## $a Rôles : Anacréon (Fa 4), 1re Esclave (Ut 1), 2e Esclave (Ut 1)

 

300 ## $a Rôles : Latone (Ut 1, Madlle Pluvigny), Flore (Sol 2, Madle Rebel la cadette), Apollon (Sol 2, Monsieur d'Aix), Cerès (Ut 1, Madlle Rebel l'aînée), Ancelade (Fa 3, Monsieur Morel), Bachus (Ut 4, Monsieur Miracle), la Renommée (Sol 2, Madlle Rebel l'aînée), Comus (Fa 3, Monsieur Gaye)

 

les voix (ou les voix solistes s’il y a aussi un chœur), désignées par leur tessiture telle qu’elle figure sur le manuscrit ou à défaut par la clé utilisée  :

 

Exemples

300 ## $a Voix : Ut 1 (2), Ut 3, Ut 4

 

300 ## $a Voix : 1er dessus (Sol 2), second dessus (Sol 2), Ut 3, Ut 4, basse taille (Fa 4)

 

300 ## $a Solistes : Ut 1, Ut 3

 

le(s) chœur(s) :

 

Exemples

300 ## $a Chœur : Ut 1, Ut 3, Ut 4, Fa 4

 

300 ## $a Chœurs (2) : Ut 1, Ut 3, Ut 4, Fa 4

 

les instruments ou l’orchestre, dans l’ordre cordes, bois, cuivres, percussion, basse continue : si l’instrumentation est précisée sur le ms., on l’indique sous forme abrégée sans terme introductif. Les précisions concernant les instruments transpositeurs sont données entre parenthèses à la suite du nom de l’instrument. Si l’instrumentation n’est pas précisée, on indique les clés utilisées introduites par : "Instruments", "Orchestre", "Orchestre réduit" selon les cas :

 

Exemples

300 ## $a Vl 2, vla, fl 2, ob 2, ob d'amour 2, tr 3, timp, bc

 

300 ## $a Vl 2, cl 2 (en ut), fag 2, cor 2 (en fa), bc

 

300 ## $a Orchestre réduit : Sol 1 (2), Fa 4 (ou Ut 3 et Ut 1)

 

– Note sur la présentation musicale (imprimés, manuscrits)

On décrit ensuite les parties d’un manuscrit ou d’un imprimé en parties séparées ou d’un matériel. On distingue les parties vocales (introduites par "Parties vocales : "), puis les parties du ou des chœur(s) (introduites par "Parties du chœur : "), enfin les parties instrumentales (introduites par "Parties instrumentales : ") dans l’ordre cordes, bois, cuivres, basse continue. S’il n’y a pas lieu de distinguer les types de parties, la note est introduite par : "Parties : ".

Les noms des parties sont transcrits tels qu’ils apparaissent sur le document. Dans le cas d’un matériel, on choisit une formulation unique par pupitre si la dénomination diffère selon les parties (p. ex. entre "violino primo " et "violino 1.o "). Ils ne doivent pas comporter de majuscules. Le nombre d’exemplaires est éventuellement mentionné. Le nombre de pages ou de feuillets est indiqué entre parenthèses.

 

Exemples

300 ## $a Parties : violino primo (5 p.), violino secondo (5 p.), alto (5 p.), basso (5 p.)

 

300 ## $a Parties vocales : soprano 8 ex. ([2] f. chacun), haute contre 8 ex. ([2] f.), taille 7 ex. ([2] f. chacun), basse taille 8 ex. ([2] f. chacun), basse chantante 7 ex. ([2] f. chacun)

 

300 ## $a Parties instrumentales : violino primo 4 ex. ([2] f. chacun ; sur l'un des ex. : "Harand"), violino secundo 4 ex. ([2] f.), basso continuo 4 ex. ([2] f. chacun), contra basso 3 ex. ([2] f.), oboe primo ([2] f.), oboe secundo ([2] f.), clarinetto I° ([2] f.), clarinetto secundo ([2] f.), fagotto primo ([2] f.), fagotto secundo ([2] f.), corni [1 et 2, en accolade] ([2] f.)

 

Les noms d’interprètes figurant sur un matériel, s’ils sont nombreux, sont transcrits dans une note distincte à la suite de la description des parties.

 

Exemple

300 ## $a Mention d'interprète à la plupart des parties : Mde Duret, Mde Branchu, Mlle Hymme, Mde Boulanger [dessus solistes] ; Mlle Manthe, Mlle Lestage, Mlle Dussart, Mlle Jodot, Mlle Callault, Me Savoix, Mlle Woetz [1ers dessus] ; M. Audebert, Roussot, Aufaren, M. Goblin [2e dessus] ; M. Rogat, M. Bodin, M. Devin, Mlle Canet, Mlle Augusta, Mlle Duchamp, M. Trial [3e dessus ; tous biffés sauf Trial] ; Poussard, Mlle Duchamp, M. Geoffroy, Mr Bodin [haute-contre et 3e dessus] ; M. Coeuriot [haute-contre] ; M. Ponchard L., M. Bregy, M. Bonvalet, M. Viallon, M. Chéret, M. Rigault [tailles] ; M. Prévost, M. Derivis, M. Levasseur, M. Carrette, M. Devillier, M. Prévost Père, M. Lecoq, M. Louvet [basse taille] ; Mrs Henry [et] Lefèvre, Verdiguies, Pasdeloup [1er violon] ; Fontaine, Mialle, Armand, Desauzay, Baudouin [2e violon] ; K. C., Amédée [et] Mengal, Mengal Jeune [alto] ; Norblin, Guerin, R: [basse et contrebasse]

 

On crée des accès 701 aux interprètes uniquement pour les solistes.

 

– Note sur l’adresse bibliographique (imprimés, manuscrits)

On justifie notamment une date saisie entre crochets en 260 ou 261, soit par la formule "AAAA [date] d’après… " si la date est précise, soit par "Daté d’après… " s’il s’agit d’une période. Cependant, il est inutile de justifier une datation donnée en fonction des dates d’activité du compositeur ou en fonction du style.

 

Exemples

300 ## $a Daté d'après l'orthographe, conforme à celle des publications de Milleran de 1692 à 1706, et l'emploi d'un papier d'origine provençale, à rapprocher de la présence de Milleran à Marseille (1692-1694)

 

300 ## $a Daté d'après le contenu : mains A-C, ca 1695, main D, après 1729, main E, ca 1750

 

300 ## $a Daté d'après la présence de Mesplet à l'armée d'Italie

 

300 ## $a Daté d’après le cotage de l’édition

 

– Note sur les annotations complémentaires, les corrections, les ratures

On signale, en les transcrivant, les annotations particulières qui peuvent apparaître dans le ms., ou à la fin. On indique le cas échéant s’il s’agit d’un autre copiste.

 

Exemples

300 ## $a À la p. de garde en tête du recueil mention : "Cafaro et autres auteurs // Airs italiens" et table des matières au v°

 

300 ## $a À la fin : "Finis laus Deo, et B. V. M. "

 

300 ## $a Sig. du copiste à la fin

 

– Note sur les particularités physiques du ms., la foliotation, la reliure, les cotes multiples

On indique enfin toutes les particularités qui présentent un intérêt :

 

Exemples

300 ## $a Fait partie du recueil Ms. 1650-1652 contenant 3 messes brèves ms. autogr. de Cafaro ; foliotation continue de l'ensemble du recueil

 

300 ## $a Collettes, haut des p. massicoté

 

300 ## $a Rel. en veau marbré

 

300 ## $a Quelques coupures (à la sanguine et collettes), importantes dans le 1er verset

 

300 ## $a Le f. 35 est vierge

 

300 ## $a Foliotation ajoutée

 

300 ## $a Rel. du Conservatoire de la période napoléonienne, en demi veau fauve

 

300 ## $a Ms. écrit tête-bêche de la p. 1 à la p. 51

 

On ne précise pas que le ms. fait partie d’un recueil si cela n’apporte rien. En revanche, cette information peut être nécessaire pour justifier une pagination (mention en 280 $a d'une section de pagination à l’intérieur du recueil car pagination continue), pour donner une information commune à l’ensemble du recueil, etc.

On ne signale pas une foliotation moderne.

On ne signale la reliure que si elle est exceptionnelle.

On ne pas transcrit pas le titre de couv. ou la pièce de titre si ce titre ne constitue pas un accès complémentaire.

On donne toute information complémentaire sur la répartition du document entre plusieurs cotes donnant lieu à la création de plusieurs parties d'exemplaire (cf. attribut Qualificatif / Volumaison de l'onglet Localisation de la partie d'exemplaire).

 

Exemple

300 ## $a Matériel complet conservé sous deux cotes

Commentaire : cas des matériels répartis entre cotes L et H.

 

– Note sur l’édition de l’œuvre contenue dans le manuscrit

On signale une édition ou la 1re éd. de l’œuvre ou des œuvres, antérieure à 1800, lorsque cette éd. est un élément d’identification ou de datation du ms. La note commence par la formule introductive "Éd. : " ou "1re éd. : " ; le(s) lieu(x), nom(s) d'éditeur(s) et date sont donnés avec la ponctuation ISBD.

 

Exemple

300 ## $a Éd. : Paris : l'auteur, Foucault, 1703

 

B) Manuscrits après 1800

 

– Notes sur le titre

On indique la source du titre propre si celui-ci est pris sur une autre source d’information que la page de titre, ou sur la p. de t. d’une partie précise d’un ensemble de parties séparées ou d’un matériel :

 

Exemples

300 ## $a Titre propre pris au départ

 

300 ## $a Titre propre pris sur la p. de t. de la partie de 1er violon

 

On ajoute dans la même note ou dans la note suivante toute information complémentaire sur le titre, la p. de t. ou le départ. On peut mentionner ici le titre figurant sur la p. de t. si on a retenu pour la zone 245 une autre source d'information plus complète, ou une variante de titre jugée intéressante par rapport à la zone 245. Les mentions autres que le titre peuvent être selon les cas soit transcrites et introduites par une formule de type "Autre mention à la p. de t. : " ou "Autre mention au départ : ", soit simplement décrites ou résumées.

 

Exemples

300 ## $a Autre mention à la p. de t., ajoutée de la main du compositeur :"commande de l'État 1948"

 

300 ## $a À la p. de t., envoi autographe à l'encre à Nadine Desouches

 

300 ## $a Nomenclature des instruments au verso de la p. de t.

 

300 ## $a Mention au départ, au stylo à bille bleu : "À la mémoire de Paul Claudel"

 

Cependant, les mentions d’anciens possesseurs et les anciennes cotes doivent être saisies dans la partie d'exemplaire liée à la notice bibliographique (attributs Origine et Anciennes cotes).

 

– Note sur l'auteur et sur l’œuvre contenue dans le manuscrit

Cette note n’est pas nécessaire si le titre uniforme ou le titre propre sont suffisamment explicites quant à l'identification de l'auteur et de l'oeuvre.

On peut mentionner la forme particulière sous laquelle figure le nom de l'auteur : p. ex., monogramme ou signature. Dans le cas d'un manuscrit autographe, on signale lorsque c'est le cas que le nom de l'auteur n'y figure pas.

Si le nom de l'auteur ou le titre ne figurent pas dans le manuscrit, on précise ici les sources utilisées pour l'identification.

Si l’œuvre est d’attribution douteuse, on utilise la formule "Attribution incertaine" ou "Attribution douteuse". On peut aussi rectifier une attribution erronée.

Si l'œuvre est une commande, on donne cette information ici.

Si nécessaire, on donne une description sommaire de l’œuvre contenue dans le ms.

 

Exemples

300 ## $a Musique en 12 numéros pour une émission radiophonique diffusée le 1er avril 1947

 

300 ## $a Musique de scène pour la pièce de John Webster, adaptée pour la radio par Pierre Rolland

 

300 ## $a Ariette extraite de "Le rendez-vous au salon" (Milan : Ricordi, 1840)

 

300 ## $a Mouvement d'un quatuor inachevé

 

300 ## $a Commande officielle à l'occasion du tricentenaire de la naissance de Pierre Corneille (1906)

 

– Note sur l’auteur du texte, le librettiste

Pour les œuvres vocales, dramatiques ou non, aussi bien pour les œuvres complètes que pour les extraits vocaux, cette note est obligatoire si l'auteur du texte n'est pas mentionné dans le titre propre, afin de justifier l'accès à son nom en zone 700. En revanche, si le manuscrit ne contient que des extraits instrumentaux, on ne crée ni note ni accès.

 

Exemple

300 ## $a Livret de Federico Garcia Lorca

300 ## $a Sur des textes de Pierre Emmanuel

 

Lorsque le librettiste a utilisé un pseudonyme, on utilise la forme du nom qui apparaît en vedette, complétée selon les cas par une des mentions suivantes :

Livret de X (pseud. de Y)

Livret de X sous le pseud. de Y

 

– Note sur l'exécution de l'œuvre

Cette note est particulièrement utile si le manuscrit contient une version de l'œuvre destinée à une représentation ou exécution particulière, s'il s'agit de l'arrangement ou de la réalisation de l'œuvre d'un autre compositeur – dans ce cas, l'information ne figurera pas dans le TUM de l'œuvre originale – ou encore si l'œuvre n'a pas été représentée.

On utilise les formules : "1re représentation : " (pour une œuvre dramatique), "1re exécution : " (pour toute autre œuvre), "Non représenté". On indique ensuite la ville, le lieu (s'il est connu), la date en clair. Les villes sont citées en français.

Quand plusieurs mentions d'exécution figurent sur le manuscrit, on indique simplement : "Liste des exécutions [emplacement dans le document]" ou "Liste des représentations [emplacement dans le document]".

 

Exemples

300 ## $a 1re exécution : Paris, 14 décembre 1940

Commentaire : le manuscrit est daté de 1941

300 ## $a Adaptation réalisée pour le bicentenaire de la mort de Rameau $a 1re représentation : festival de Bordeaux, 22 mai 1964

300 ## $a 1re exécution : Radiodiffusion française, 22 juin 1951

300 ## $a Non représenté

300 ## $a Liste des exécutions sur la chemise

 

Si le manuscrit ne se présente pas sous forme de parties séparées et comporte une mention d'interprète, on peut la transcrire ici. Si l'interprète est identifiable, on établit un accès à son nom en zone 701. En revanche, les noms d'interprètes figurant sur les parties séparées d'un matériel sont transcrites dans la note sur la présentation musicale.

 

Exemples

300 ## $a Nom de l'interprète sur la chemise : "à compléter"

 

– Toute autre note sur l’œuvre

Par exemple, comparaison avec une autre version de l’œuvre, avec un autre ms. conservé au département de la Musique ou avec la version éditée. Toute citation d’une cote du département de la Musique doit être précédée du sigle F-Pn, quel que soit le fonds concerné, BN ou Conservatoire.

On indique ici la durée de l'œuvre, si elle figure sur le manuscrit, en utilisant les abréviations normalisées h, min, s.

 

– Note sur le contenu du manuscrit

Si nécessaire, on donne le détail du contenu en commençant la note par le terme "Contient ". La note peut aussi être moins normalisée et mentionner toutes particularités sur les œuvres contenues dans le ms. Dans le cas d’un recueil en partition, on indique dans cette note la localisation des pièces dans la partition, entre parenthèses, à la suite du titre de chaque pièce. En revanche, pour un recueil en parties séparées, il est plus clair de donner la localisation des pièces au niveau des notices analytiques décrivant chaque pièce.

On peut aussi indiquer ici la présence d'annexes, par exemple d'une notice pour l'exécution.

On indique aussi ici les passages manquants, ou au contraire, ajoutés, etc.

 

Exemple

300 ## $a Contient les "Quatre chants du temps de la Contrainte" et trois autres chants

300 ## $a Contient : 1, "Mélodie rustique" ; 2, "Chant paisible" ; 3, "Le petit menuet" ; 4, "Marche enfantine"

300 ## $a Ne contient que "Le tombeau" et "Ballet", 2e et 3e mélodies du recueil

300 ## $a Ne contient pas le 3e mouvement

 

– Note sur l'état génétique, le matériau d'écriture et le support

Pour les manuscrits autographes en particulier, cette note permet de préciser la formule figurant en 250 $m.

On peut y préciser, si c'est possible :

l'état génétique du manuscrit : esquisse(s) (état préparatoire fragmentaire, non exécutable et pas forcément identifiable), brouillon (état plus abouti, identifiable et éventuellement exécutable), mise au net (manuscrit préparé en vue de l'édition ou de l'exécution) ; cette précision est nécessaire lorsque la BnF possède plusieurs manuscrits de l'œuvre correspondant à plusieurs stades de sa composition ;

le matériau d'écriture s'il est identifiable : crayon, encre, encre de Chine, etc., en précisant éventuellement son coloris s'il est différent du noir ;

le support s'il ne s'agit pas de papier : calque, papier millimétré, etc.

 

Exemple

300 ## $a Ms. autogr. au crayon

300 ## $a Mise au net à l'encre avec indications de l'orchestration au stylo à bille rouge, corrections au crayon noir

300 ## $a Mise au net à l'encre de Chine sur calque

 

– Note sur la distribution instrumentale et vocale

Cette note est utilisée de façon sélective et seulement pour les manuscrits notés en partition. Si le codage de la distribution en zone 048 n'est pas assez précis, on peut indiquer la nomenclature vocale et instrumentale si on ne trouve pas l'information ailleurs, par exemple dans le cas d'œuvres non éditées, ou pour distinguer des versions différentes.

En revanche, si le manuscrit se présente sous forme de parties séparées ou de matériel, on donne uniquement la liste des parties dans la note sur la présentation musicale (cf. infra).

On respecte l’ordre suivant :

les rôles, dans le cas d’une œuvre dramatique (dans l’ordre d’apparition des personnages dans la pièce) ;

les voix (ou les voix solistes s’il y a aussi un chœur), désignées par leur tessiture telle qu’elle figure sur le manuscrit ;

le(s) chœur(s) ;

les instruments ou l’orchestre, dans l’ordre cordes, bois, cuivres, percussion.

 

Exemple

300 ## $a Pour saxophones soprano, alto, ténor et baryton

Commentaire : le codage wi04 en 048 $a n'indique pas les tessitures

300 ## $a Distribution d'exécution : violon, alto, violoncelle, flûte, cor anglais, clarinette en si bémol, basson, vibraphone

 

– Note sur la présentation musicale

On décrit ensuite les parties d’un manuscrit en parties séparées ou d’un matériel. On distingue les parties vocales (introduites par "Parties vocales : "), puis les parties du ou des chœur(s) (introduites par "Parties du chœur : "), enfin les parties instrumentales (introduites par "Parties instrumentales : ") dans l’ordre cordes, bois, cuivres, percussion. S’il n’y a pas lieu de distinguer les types de parties, la note est introduite par : "Parties : ".

Les noms des parties sont transcrits tels qu’ils apparaissent sur le document, en minuscules. Pour les voix, on donne le nom du rôle ou la tessiture. Dans le cas d’un matériel, on choisit une formulation unique par pupitre si la dénomination diffère selon les parties (p. ex. entre "violino primo " et "violino 1.o "). On ne restitue pas de pagination pour les matériels, à moins qu'elle ne figure sur le manuscrit.

Dans le cas d'un matériel, le nombre d’exemplaires est mentionné s'il est supérieur à 1 (sous la forme : violino primo 6 ex.).

Si une même partie regroupe deux instruments, on indique les deux dénominations en les reliant par la formule "[en accolade avec]".

 

Exemples

300 ## $a Parties : 1er v. (6 p.), 2e v. (6 p.), alto (6 p.), vcelle (6 p.), cbasse (4 p.)

Commentaire : les parties sont paginées

 

300 ## $a Parties : 1er v., 2e v., altos, vcelle, cb, 1e fl., 2e fl., 1e htb., 2e htb., 1e clar., 2e clar., 1e basson, 2e basson, 1e cor, 2e cor, 1e tp., 2° tp., 1e tb., 2e tb., timpani, perc., piano

 

Les noms d’interprètes figurant sur un matériel, s’ils sont nombreux, sont transcrits dans une note distincte à la suite de la description des parties.

 

On crée des accès 701 aux interprètes uniquement dans la mesure où ils sont bien identifiables.

 

– Note sur l’adresse bibliographique

On justifie notamment une date saisie entre crochets 261, soit par la formule "AAAA [date] d’après… " si la date est précise, soit par "Daté d’après… " s’il s’agit d’une période. Cependant, il est inutile de justifier une datation donnée en fonction des dates d’activité du compositeur ou en fonction du style.

On relève également ici les mentions de date qui apparaissent sur le manuscrit ailleurs que dans le titre propre, en les transcrivant fidèlement.

 

Exemples

300 ## $a Daté d'après la version chant-piano

 

300 ## $a Daté et signé à la fin : "Paris, 15 V. 43 // AJ"

 

300 ## $a Cachet de la SACEM en date du 5 octobre 1951

 

– Note sur la description matérielle

On peut donner ici des précisions sur une pagination ou une foliotation complexe, ainsi que (si on le juge nécessaire) la présence de pages blanches ou inutilisées.

On signale en particulier ici la présence de documents joints, introduits par la formule "On a joint".

 

Exemple

300 ## $a On a joint un f. donnant les minutages par séquences

 

300 ## $a On a joint une copie du livret conservée sous la cote […]

 

– Note sur les annotations complémentaires, les corrections, les ratures

On signale, en les transcrivant si nécessaire, les annotations particulières qui peuvent apparaître dans le ms., ou à la fin.

 

Exemples

300 ## $a Indications de registrations à l'encre et au crayon

300 ## $a Au f. 30, note en bas de p. : "A garder en souvenir de Blida 1938"

 

– Note sur les particularités physiques du ms., la foliotation, la reliure, les cotes multiples

On indique enfin toutes les particularités qui présentent un intérêt, notamment la présence de timbres secs ou d'étiquettes de papetiers qui peuvent aider à dater le papier. Les reliures ne sont décrites que si elles présentent un intérêt particulier, par exemple lorsqu'elles sont au nom du compositeur.

 

Exemples

300 ## $a Timbre sec Lard-Esnault

300 ## $a Collettes, haut des p. massicoté

 

On ne précise pas que le ms. fait partie d’un recueil si cela n’apporte rien. En revanche, cette information peut être nécessaire pour justifier une pagination (mention en 280 $a d'une section de pagination à l’intérieur du recueil car pagination continue), pour donner une information commune à l’ensemble du recueil, etc.

On donne toute information complémentaire sur la répartition du document entre plusieurs cotes donnant lieu à la création de plusieurs parties d'exemplaire (cf. attribut Qualificatif / Volumaison de l'onglet Localisation de la partie d'exemplaire).

 

– Note sur l’édition de l’œuvre contenue dans le manuscrit

On signale ici en particulier les mentions relatives à l'édition commerciale figurant sur le manuscrit : présence du nom ou du cotage de l'éditeur, etc. La citation du cotage est suivie entre parenthèses du développement du nom de l'éditeur.

 

Exemple

300 ## $a Manuscrit ayant servi à la gravure et portant le cotage J 7284 H (Julien Hamelle)

 

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308 Note sur le(s) filigrane(s)

Zone répétable

Indicateurs de Traitement

1er indicateur
# Non défini
2e indicateur
# Référence sous forme textuelle

Codes de sous-zones

$a Moulin à papier Non répétable Applicable
$b Localisation du moulin à papier Non répétable Applicable
$c Date Non répétable Applicable
$d Description Non répétable Applicable
$e Numéro de catalogue ou de répertoire Répétable Applicable
$n Emplacement dans le document Non répétable Applicable

Généralités

Cette zone peut exister dans les notices MON et ANL.

 

Les informations concernant le filigrane sont transcrites dans la mesure où elles sont lisibles. Elles peuvent dans certains cas aider à la datation ou à la localisation du manuscrit, ou permettre d’effectuer des rapprochements entre manuscrits, mais doivent être utilisées avec précaution. En effet, les répertoires de filigranes sont très loin d’être exhaustifs, et les motifs aussi bien que les noms de papetiers sont souvent utilisés sur une longue période.

Pour les manuscrits antérieurs à 1800, on complète dans la mesure du possible la zone 308 par un accès au nom du fabricant de papier en zone 727 ou au nom de la papeterie (collectivité) en zone 737.

Pour les manuscrits du début du 19e siècle et les manuscrits plus tardifs s'ils comportent un filigrane, les noms, lieux et dates relevés dans le filigrane sont saisis en zone 308 selon les mêmes recommandations. On n'établit pas d'accès au nom du papetier en zone 727.

La zone étant répétable, on crée autant de zones 308 que de filigranes identifiés dans le manuscrit.

$a, $b, $c

Les noms de personnes ou de lieux et les dates sont transcrits en bas de casse, en conservant l’orthographe mais en normalisant la ponctuation (remplacement des séparateurs cœur ou quatrefeuilles par un point) et les espaces. On ne retient pas les mots de liaison ni les mentions annexes, notamment les qualités de papier (fin, moyen, bulle).

On transcrit aussi les initiales, même si le papetier n’est pas identifiable avec certitude. Elles ne font pas l’objet d’un accès en zone 727.

 

Exemples complets

308 ## $a M. Johannot $b Annonay $c 1745

 

308 ## $a D. Tamizier $b La Forie

Commentaire : texte de la marque : Fin de D. Tamizier de La Forie : on omet la mention de qualité du papier et les mots de liaison

 

308 ## $a J. Daguerre

Commentaire : manuscrit du 20e siècle

$d

On donne une description concise du filigrane, en utilisant la terminologie des répertoires de filigranes (en français, principalement Gaudriault).

 

Exemple

308 ## $d Armes de France et de Navarre avec lettre H

$e

Si un filigrane identique est recensé dans un répertoire de filigranes, on indique ici le nom de ce répertoire et le numéro du filigrane. Cette zone peut également servir à établir des rapprochements avec des filigranes apparentés : on fait dans ce cas précéder la référence de "cf.".

 

Exemple

308 ## $e Joseph Schmidt-Görg, "Die Wasserzeichen in Beethovens Notenpapieren", in Kurt Dorfmüller (éd.), "Beiträge zur Beethoven-Bibliographie", 1978, n° 57

308 ## $e cf. Heawood, n° 1598

$n

Quand le manuscrit comporte plusieurs filigranes, on crée une zone 308 pour chacun d’eux. La sous-zone $n permet de préciser où chaque filigrane a été relevé : tranche de pages ou de feuillets, partition ou groupe de parties séparées, etc.

 

Exemple

308 ## $d Cheval dans un cercle

308 ## $d Oiseau (?) dans un cercle à double trait $n p. 48-95

308 ## $d Armes de Grande-Bretagne $n livret

Commentaire : le premier filigrane se trouve sur l’ensemble de la partition, sauf aux p. 48–95. Le troisième se trouve dans le livret manuscrit joint.

Zones en relation 727
  737

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309 Références bibliographiques

Zone non répétable

Indicateurs de Traitement

1er indicateur
# Non défini
2e indicateur
# Référence sous forme textuelle

Code de sous-zones

$a Référence sous forme textuelle Répétable Obligatoire

Généralités

Cette zone peut exister dans les notices MON.

 

On entre dans cette zone les références bibliographiques des ouvrages donnant une description ou contenant une étude de la publication cataloguée. On n’indique pas les ouvrages utilisés uniquement comme aide au catalogage.

 

Exemples

309 ## $a Catalogue thématique du grand motet français, n° 852

 

309 ## $a Y. de Brossard, La collection S. de Brossard, n° 808

 

309 ## $a Marx, Corelli (désigné comme Ms. 24915)

Commentaire : référence erronée dans le catalogue thématique (ancienne cote : Cons. n° 24915)

 

309 ## $a Journal of seventeenth-century music (http://sscm-jscm.press.uiuc.edu/jscm), 9, 2003

Commentaire : citation d’un périodique en ligne

 

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